En Côte d’Ivoire, tous les regards sont actuellement braqués à la Haye en Hollande. La cause : les juges en charges du dossier de l’ancien président Laurent Gbagbo et de son ex-ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, doivent statuer sur une éventuelle libération provisoire des deux hommes.

A la Cours pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient face aux juges de la Chambre d’instruction, jeudi 13 décembre 2018, pour une audience à huis clos. A l’issue de cette audience, qui devait permettre à chambre d’instruction d’examiner leur demande d’acquittement, les hommes en toges ont décidé de rendre leur verdict vendredi 14 décembre 2018.

Ainsi, ce vendredi 14 décembre 2018, la Cours a décidé de suspendre l’audience et de rendre son verdict par courrier à une date sine die. Une décision qu’ils publieront sur le site officiel du tribunal international (www.icc-cpi.int). En attente de ce tournant décisif de l’avenir de l’ex-chef d’Etat de la Côte d’Ivoire et de Charles Blé Goudé, ce même jour, des milliers d’ivoiriens sont descendus dans les rues de la commune de Yopougon bastion du Front populaire ivoirien, à Abidjan, pour manifester leur joie à la suite de certaines informations qui annonçaient la liberté des deux hommes.

La rumeur s’est repentie après la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle l’on remarque une ambiance folle chez l’ex-première dame Simone Gbagbo, à l’annonce de la libération provisoire des deux politiques. Lire la vidéo ici : https://www.youtube.com/watch?v=G_VcPzSSoNk

Par ailleurs, il faut noter que si les juges de la CPI ont de fortes chances de se prononcer pour une libération provisoire de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, le doute demeure toujours sur la date à laquelle ils rendront leur décision.

Les vacances judiciaires débutant ce soir et jusqu’au 7 janvier, les juges rendront-ils leur décision par écrit dans les prochains jours ou attendront-ils la fin des congés pour se prononcer ? Quoiqu’il en soit, les nombreux ivoiriens qui croient en la liberté provisoire de leur mentor, continuent de faire la fête, en attendant la décision finale des juges de la CPI.

Georges Kouamé

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