Dégel des avoirs des pro-Gbagbo : La Cndhci salue cette décision du gouvernement


lepointsur.com (Abidjan, le 27-1-2015) Dans une déclaration dont lepoitnsur.com a reçu copie dans l’après-midi du mardi 27 janvier 2015, la présidente de la Cndhci (Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire s’est satisfaite de la décision prise par le gouvernement de dégeler les avoirs de 31 pro-Gbagbo. Mieux, Paulette Badjo a invité le gouvernement à poursuivre le dialogue avec l’opposition. Ci-dessus l’intégralité de la déclaration.

Paulette Badjo, Présidente de la Commission nationale des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire. (Ph: Dr)

Paulette Badjo, Présidente de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire. (Ph: Dr)

Le Procureur de la République a ordonné, le mercredi 21 janvier 2015, la libération provisoire d’office d’une cinquantaine de détenus de la crise postélectorale.

En outre, la justice ivoirienne a procédé ce même jour, au dégel des avoirs de 31 personnes, requérant ainsi les Banques et Etablissements financiers de bien vouloir autoriser tout mouvement financier sur les comptes bancaires appartenant aux intéressés.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) a entrepris, du 23 avril au 14 mai 2014, une série de rencontres et d’échanges avec les groupements et formations politiques de notre pays.

A l’issue de celles-ci, elle a, entre autres, sollicité du Gouvernement, le dégel des avoirs des détenus de la crise postélectorale pour protéger les droits de leurs familles.

Par ailleurs, la CNDHCI a rendu visite, le 26 décembre 2014, aux détenus de la crise postélectorale en grève de la faim, qui ont exprimé des préoccupations relatives à leur détention prolongée. Cette visite s’inscrit dans le cadre des activités du Comité d’études sur les prisons.

Au regard de tout ce qui précède, la CNDHCI salue ces décisions de  justice, qu’elle considère comme des avancées notables relativement au respect et à la protection des Droits de l’homme. Elle encourage les autorités judiciaires à mener à terme les procès en cours, dans la transparence et l’équité.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire invite le Gouvernement à poursuivre, avec persévérance, le dialogue politique nécessaire à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Fait à Abidjan, le 26 janvier 2015

EZOUEHU Paulette BADJO

Magistrat Hors Hiérarchie

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