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Pour la défense de leurs droits : Des souscripteurs s’organisent à Bouaké #Agrobusiness


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 29-01-2017) Le gel des comptes des entreprises d’agrobusiness n’est pas sans conséquences pour ses milliers de souscripteurs qui demandent  a l’État  la restitution de leurs avoirs. A Bouaké, plus de 300 souscripteurs victimes de cette situation ont reçu  le samedi 28 janvier 2017, la visite de certains responsables d’organisation des Droits de l’Homme. Innocent Gninblin, Président de l’Initiative Ivoirienne pour la Démocratie et le Développement (IIDD)  se dit impliquer dans la lutte pour la défense des droits des souscripteurs, potentiels investisseurs dans les sociétés agrobusiness.

« Notre  structure a pour mission d’aider les populations à recouvrer  leurs droits. Nous demandons à l’Etat d’arrêter cette extrême virulence vis-à-vis de ce qui n’est pas leur fait. Ce qui se passe est une arnaque d’Etat. Nous pensons que cette affaire civile incombe au tribunal du commerce si effectivement il y’a faute, s’il y a des plaignants. Nous estimons que le pouvoir public en fait trop. Ceci est un abus manifeste du pouvoir qui n’est pas acceptable », a fustigé le défenseur des droits économiques.

Poursuivant, il  a suggéré une plus grande implication des pouvoirs publics, de manière à réguler le secteur de l’agro-business  et surtout encourager les promoteurs de ces entreprises créatrices d’emplois. « Quand on a une vision pour son pays, on ne détruit pas une entreprise créatrice d’emplois et de richesses. L’agro-business est à encourager. L’Etat doit plutôt organiser ce domaine d’activité qui est innovant et qui existe à travers le monde, afin que les richesses créées par ces entreprises puissent profiter véritablement aux populations et au pays », a-t-il  souhaité.

Pour sa part, Maître Kalou Louis, l’un des avocats des souscripteurs qui  faisait partie de la délégation, a souhaité un règlement à l’amiable avec l’État. Pour lui, si cette voie de recours parvenait à un échec, les souscripteurs se verront dans l’obligation de saisir le tribunal du commerce.

Simon Debamela, correspondant

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