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Dédicace du livre blanc de l’Olped/ Le DG de l’Istc dénonce le peu d’intérêt des journalistes pour les activités de leur profession #média


Abidjan, 15-04-16 (lepointsur.com)- « C’est rarement, voire exceptionnellement, que l’on s’est mobilisé, dans le meilleur des cas,COUVERTURE juste la moitié des journalistes d’il y a un peu plus de 19 ans (…). A de nombreuses manifestations, organisées par l’Olped, c’est trop souvent que la société civile est plus présente que les journaliste ». En écrivant ces quelques lignes à la page 20 du livre intitulé, « Le Livre Blanc de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie », Zio Moussa ne s’est pas trompé.
A la dédicace de l’œuvre, le jeudi 14 avril 2016, à la salle du Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA), à l’immeuble Carbonne à Cocody-Carrefour la vie, le DG de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC), Alfred Dan Moussa a dénoncé le peu d’intérêt des journalistes pour les activités de leur profession. « La sortie d’un ouvrage comme le livre blanc de l’Olped est un moment de bilan, un moment de sensibilisation. C’est pourquoi, ce jour devrait être un grand jour », a soutenu le premier président de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped). Les journalistes ont brillé par leur absence. Les organisateurs ont enregistré une quarantaine de confrères sur plus de 900 journalistes professionnels reconnus par les autorités ivoiriennes.
En effet, vingt ans après la création de l’Olped le 24 septembre 1995 à Yamoussoukro, cet ouvrage est le deuxième après « L’Olped, pionnier de l’autorégulation des médias en Afrique », écrit par Zio Moussa, publié en 2001. « Organisation encore relativement jeune mais déjà riche d’une expérience de deux décennies, l’Observatoire ivoirien a servi de levier à la mise en place de plusieurs autres instances d’autorégulation des médias en Afrique de l’Ouest et sur le reste du continent noir. Il est le deuxième tribunal moral dans l’espace francophone après le Conseil de presse du Québec dont il s’est d’ailleurs inspiré », s’est félicité l’actuel président de l’Olped, Zio Moussa. Qui a eu le soutien de l’ONG allemande, Friedrich Ebert Stiftung pour la publication de l’œuvre. Le représentant résident d Friedrich-Ebert-Stiftung, Martin Johr a rassuré l’ensemble des organisations des journalistes du soutien de l’ONG. « C’est le lieu d’insister sur la formation des journalistes pour une presse libre et plurielle», a indiqué Martin Johr.
Le livre explique le fonctionnement du premier tribunal des pairs en Afrique, créé en septembre 1995. Ce fut l’occasion pour l’Olped de rendre hommage à ses membres et surtout, à André Ouohi. Aujourd’hui secrétaire général du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire, il a écrit quelques belles pages des vingt ans d’existence de l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie.


Kpan Charles

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