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Déchets toxiques/Voici les raisons pour lesquelles on veut blanchir Koné Cheick Oumar


Abidjan-21-07-16 (lepointsur.com) Dans un communiqué dont le pointsur.com a reçu copie, le  Renadvidet-ci rejette en bloc les allégations du patron du groupe « Koneco » Koné Cheick Oumar et de Gohourou Claude relativement au détournement de la somme de 4, 658 milliards de francs destinés à l’indemnisation des 6624 victimes des déchets toxiques, membres du Renadvidet-ci. Non sans donner les raisons de la détermination de l’avocat Bakayoko Ousmane à vouloir blanchir coûte que coûte les mises en cause.  Morceaux choisis…

Le patron de KONECO Koné Cheick Oumar et

Le patron de KONECO Koné Cheick Oumar et

« Contrairement aux affirmations de Koné Cheick Oumar et de Gohourou Claude selon lesquelles, l’indemnisation des victimes des déchets toxiques a été arrêtée à cause de la crise postélectorale, force est de noter que cette indemnisation a été plutôt arrêtée par le cabinet d’avocats «  KSK »  de Me Kouamé Klement et ZINDA Sawadogo le 19 Mars 2010 et n’a plus jamais été repris à ce jour. Ces deux avocats ivoiriens représentant le cabinet d’avocats anglais dénommé LEIGH DAY&CO étaient chargés d’indemniser  les victimes conjointement avec la coordination fictive de Gohourou Claude dont la création avait été suscitée en septembre 2009  par Koné Cheick Oumar et Adama Bictogo, ex-ministre de l’intégration africaine du régime actuel pour faire main basse sur l’argent des victimes, ce, après que toute la procédure a été bouclée par LEIGH DAY. » Indique d’entrée le   Renadvidet-ci. Qui a donné les raisons de la suspension de la procédure par le cabinet sus-mentionné.

« Selon certaines indiscrétions, cet arrêt brusque dudit processus procédait du fait que ledit cabinet avait constaté des malversations  criantes dont les auteurs étaient quelques éléments de la FESCI à la solde de Gohourou  Claude et des éléments de la société « Koneco » de Koné Cheick Oumar dont  certains ont été épinglés par le rapport d’enquête de la police économique en date du 16 Février 2012 relative à cette affaire. Selon le protocole d’ accord  du 11 Février 2011 régissant ledit processus, la coordination de Gohourou  Claude et le cabinet « KSK » devaient conjointement indemniser 23 mille victimes, tandis que la coordination à elle seule devait  indemniser les 6.624 autres  victimes  en ouvrant un compte au nom de sa  structure dans les livres de la SGBCI et non en dehors de ceux-ci… » Renchérit-il. Avant d’indiquer qu’en juin 2016, les membres du Renadvidet-ci ont été interdits d’accès au palais de justice au cours  d’une audience relative au détournement de l’argent des victimes des déchets toxiques. Ce jour-là, plusieurs d’entre eux ont été interpellés par les forces de l’ordre avant d’être relâchés.

...Claude Gohourou sont accusés par le Renadevedt-ci d'avoir détourné l'argent des victimes des déchets toxiques. Ph. Dr

…Claude Gohourou sont accusés par le Renadevedt-ci d’avoir détourné l’argent des victimes des déchets toxiques. Ph. Dr

Au demeurant, toujours selon le   Renadvidet-ci, au regard de ces malversations, 25 mille victimes sur les 29.624 concernées par ladite procédure avaient saisi et obtenu le 19 Mars 2010 de la chambre présidentielle du tribunal de première instance du Plateau, une ordonnance de séquestre portant sur leur indemnisation à hauteur de 18,750 milliards de F CFA. Cette ordonnance a été régulièrement signifiée à la SGBCI le 23 Mars 2010. Mais, contre toute attente, le 24 Mars 2010, la SGBCI par le moyen d’ un exploit  de Me Seka Monney Lucien, huissier de justice à la requête de  Me Minta Daouda Traoré avocat à la cour  pour le compte de la coordination de Gohourou  Claude avait fait transférer 4,815.648 milliards de F CFA, dans lesquels, un peu plus de 157 millions de F CFA avaient disparu comme par enchantement au cours dudit transfert pour ne rester au final que la somme de 4,658 milliards de F CFA , objet d’ enquête, de jugement et d’ instruction par-devant la première chambre correctionnelle de la cour d’ appel du plateau.  Pour le   Renadvidet-ci, toute cette malversation n’aurait pas été possible sans la complicité de certains établissement financiers, notamment la  SGBCI et Access BANK devenu entretemps Afriland first BANK.

De la naissance du Renadvidet-ci

Dans le souci de trouver une issue heureuse à leurs préoccupations, les 25 mille victimes convaincues que l’union fait la force se sont organisées à l’ occasion d’une assemblée générale extraordinaire  à la mairie d’Adjamé  le 27 Mars 2010 en une association dénommée le Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de côte d’ivoire (Renadvidet-ci).

Au-devant de ladite association a été porté M. Charles Koffi à qui mandat  a été donnée par lesdites victimes à l’effet d’assigner LEIGH DAY&CO en responsabilité contractuelle pour la violation faite au mandat individuel à lui donné en confiant sans leur consentement l’indemnisation à cette coordination imaginaire et aussi de porter plainte contre Gohourou  Claude et autres pour le détournement de cette indemnisation à hauteur de 18,750 milliards de FCFA et dans lesquels 4,658 milliards de F CFA ont été irrégulièrement sortis de la SGBCI pour récompenser Koné Cheick Oumar et  Adama Bictogo en réalité dépositaires et créateurs de la coordination imaginaire de Gohourou Claude. En outre, le Renadvidet-ci a dénoncé l’implication de plusieurs autorités administratives et politiques, dont l’ancien premier Ahoussou Jeannot et l’ex-procureur de la République Simplice Kouadio. Il en veut pour preuve le fait que sorti de prison le 8 Décembre 2012, après avoir purgé une peine de 6 mois, Charles Koffi a gagné courant Juin 2013 son procès devant la troisième chambre correctionnelle de la cour d’appel du plateau  contre ledit premier ministre et les institutions de la République en leur qualité de plaignant. Ce sont là, autant  de raisons qui expliqueraient la détermination de l’avocat général Bakayoko Ousmane à vouloir blanchir  coûte que coûte Koné Cheick Oumar, Gohourou Claude et autres.

EKB

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