Déchets toxiques: Comment Gohourou Claude a fait du faux pour créer la Cnvdt-CI #civ
Abidjan, 26-07-16 (lepointsur.com) Avocat commis pour les intérêts des victimes, membre du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci), Me Pierre Diavatché et de président de cette association, Charles Koffi ont co-animé une conférence de presse, mardi 26 juillet 2016, dans un restaurant des II-Plateaux à Abidjan, pour révéler sur le faux sur les actes constitutifs de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-CI), de M. Gohourou Claude.
Concernant le récépissé de la Cnvdt-CI, obtenu par Gohourou Claude, Me Pierre Diavatché a expliqué preuve à l’appui, que ce dernier l’a eu sur la base de présentation de faux documents au ministère de l’Intérieur. La première fausse information porte sur l’assemblée générale. À la réalité l’assemblée générale n’a jamais été tenue. Les personnes dont Gohouro Claued fait cas ne se reconnaissent pas et contestent formellement avoir participé à cette assemblée générale et avoir apposé leur signature sur une quelconque liste de présence. Pire, le procès-verbal qui est produit, n’est pas un procès-verbal régulier, “c’est un procès-verbal faux”
En tant que président, il dit avoir déclaré sur l’honneur l’attestation qui aurait été légalisé à la mairie de Cocody. Le Renadvidet-Ci a pu obtenir une ordonnance afin de vérifier dans les registres de la Mairie de Cocody. La date à laquelle Gohourou dit avoir déclaré sur l’honneur l’attestation qui fait de lui le président de la coordination n’existe nulle part.
“Les documents qu’il a délivrés au ministère de l’intérieur pour se faire délivrer un récépissé sont des documents obtenus sur la base de fausses déclarations”, précise l’avocat des victimes.
“Le juge de Première instance, le juge correctionnel qui a été saisi pour l’action des victimes, membre du réseau de Koffi Charles, juge de l’action et juge de réception devrait déclarer nulle la coordination de Gohourou Claude”, s’indigne Me Pierre Diavatché.
C’est pourquoi lui et les victimes ont saisi la Cour d’Appel afin “qu’elle redresse ce mal jugé et que la coordination de M. Gohourou Claude soit déclarée nulle”.
Avant la délibération mercredi 27 juillet, il garde espoir. “Je garde espoir parce que dans une grisaille de décisions qui ne sont pas favorables, il y a toujours un magistrat qui a une claire vision du dossier. Qui sait que les victimes ne demandent pas une faveur, mais qu’on leur reverse leur indemnisation”, soutient-il.
“Je pense que la Cour d’Appel nous a entendu, elle nous a compris, les débats ont été menées devant la première présidente elle-même. J’espère que le droit sera dit et bien dit. L’effort que les juges ont à faire c’est de dire le droit. Les victimes ne demandent qu’on leur rétrocède ce qui leur a été détourné. Ce sont les intérêts civils (leurs dédommagements) de nos victimes qui nous intéressent”, tranche Me Pierre Diavatché, avant le délibéré prévu mercredi 27 juillet 2016.
Kpan Charles
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