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Mine de manganèse à Korhogo : Le comité de développement installé #RégionduPoro


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 12-11-2017) C’est la salle Alassane Ouattara de la préfecture de la ville de Korhogo qui a abrité, le vendredi 10 novembre 2017, la cérémonie d’installation du comité de développement local minier (CDLM ) en présence des ministres Jean-Claude Brou de l’Industrie et des mines, de celui de la Fonction publique, Issa Coulibaly, des autorités préfectorales, des élus et des dirigeants de la mine.

Selon Jean-Claude Brou, l’installation du comité de développement est une obligation du nouveau code minier adopté en 2014 par le gouvernement, afin que les populations et les communautés impactées puissent bénéficier des retombées de l’exploitation minière. Le ministre de l’Industrie et des mines a également rappelé que ledit comité est un cadre de concertation et de collaboration entre l’opérateur minier et les populations avec la participation de l’Etat en qualité d’arbitre. Poursuivant, il a indiqué que le comité cadre avec la vision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, selon laquelle l’exploitation minière dans une région doit prendre en compte, simultanément, les intérêts du pays, des populations riveraines et de la compagnie exploitante.

Et pour répondre aux nombreuses et fortes attentes des populations concernées, le comité doit concevoir et mettre en œuvre un plan de développement intégrant les infrastructures, les équipements, les services sociaux de base, la promotion de l’emploi, l’économie locale, ainsi que le développement du capital humain. Le code minier prévoit que ledit plan soit financé à hauteur de 0,5% du chiffre d’affaires annuel de la société d’exploitation.

Coulibaly Pana Souleymane, 1er adjoint de la mairie et le président du Conseil régional du Poro, Coulibaly Tiémoko Yadé, eu égard au grand espoir suscité dans les 10 villages concernés et dans la région, se sont réjouis de l’installation de ce comité. La mine de manganèse a une capacité de production annuelle de 200 mille tonnes et a généré 200 emplois. Il faut noter que 10 permis d’exploitation ont été octroyés à des opérateurs économiques ainsi que 4 autorisations de mines à petite échelle et ce, dans le cadre du Programme de lutte contre l’orpaillage clandestin et aussi pour inciter à la création d’emplois dans la région et préserver l’environnement.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

 

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