[Crise poste électorale à Grand-Bassam] Affrontement entre les partisans de Philippe Ezaley et Jean Louis Moulot

Journée de braise au quartier France, de la ville de Grand-Bassam, ce vendredi 21 décembre 2018. Une marche pacifique des populations pro-Ezaley dudit quartier a fini par tourner à l’affrontement, avec ceux du candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et de la paix (RHDP) Jean Louis Moulot, qui selon nos informations voulait empêcher cette manifestation.

D’après nos informations en effet, les pro-Ezaley projetaient une marche pacifique sur la préfecture de Grand-Bassam ce jour, pour réclamer entre autres la reprise des élections municipales dans certains centres de vote et l’annulation des résultats proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI), à l’issue du scrutin partiel du dimanche 16 décembre 2018. Armés d’armes blanches, les partisans pro-Moulot se sont invités à cette marche, qui a fini par prendre une autre tournure.

Heureusement, aucune victime n’est à déplorer pour le moment. Toutefois, les populations en appelle aux autorités compétentes à prendre des mesures idoines, contre ces actes de violences extrêmes, afin d’éviter que la situation ne s’envenime dans la ville balnéaire.

Pour rappel, la reprise des élections municipales à Grand Bassam, ont eu lieu le dimanche 16 décembre 2018. Elles ont été émaillées par des cas de sabotage et de violences dans plusieurs centres. La Commission électorale indépendante (CEI) a déclaré, lundi, le candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix, Louis Moulot vainqueur de ces élections, avec 8319 voix soit 51,91% contre 7327 voix soit 45,72% pour le maire sortant, Georges Philippe Ezaley, candidat du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Le candidat indépendant Miessan Vincent de Paul obtient 309 voix soit 1,93% et Kouadio Koffi Paul est crédité de 11 voix avec 0, 07%.

Après la proclamation de ces résultats, Georges Philippe Ezaley, a annoncé un recours en vue de la reprise du vote dans 14 bureaux saccagés et «amputés» au résultat de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, à l’occasion de ces élections municipales partielles.

Georges Kouamé