Crise à l’UNJCI/ Souleymane T. Senn demande l’ »application des textes »
Sur la page facebook du journaliste Souleymane Senn, il a posté le 5 août 2014, une analyse allant dans le sens de l’application des textes de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Ci-dessous l’intégralité de son point de vue sur la crise qui n’en devrait pas être une au sein de l’organisation des journalistes Ivoiriens.
Moussa Traoré, président statutaire de l’UNJCI, doit-il retrouver son fauteuil après la sanction que lui a infligée le Conseil national de la presse (CNP) et qu’il a purgée? Il faut simplement interroger les textes de l’UNJCI. Que disent-ils?
L’article 31 nouveau du règlement intérieur, alinéa 1 dispose que : » tout journaliste ayant écopé d’une sanction par le retrait ou la suspension de la carte d’identité de journaliste professionnel (CIJP) subit la même sanction au niveau de la carte de membre de l’UNJCI« .
On sait que le Conseil national de la presse (CNP) a retiré la CIJP de Moussa Traoré et l’a suspendu pour six mois. Cette sanction ayant été purgée, M. Traoré est rentré en possession de sa carte. Par parallélisme des formes, sa carte de membre de l’UNJCI lui a été aussi rendue. De plein droit, il retrouve son statut de journaliste. Quid de son fauteuil de président de l’UNJCI ?
Pour répondre à cette autre question, lisons l’article 28 du même règlement intérieur de l’Union : « Tout membre de l’UNJCI blâmé est inéligible aux organes de l’Union lors du Congrès suivant le blâme« .
Les choses sont donc claires, cet article ne dit pas que tout membre de l’UNJCI qui a été blâmé ne peut plus retrouver la place qu’il occupait au sein de l’Union. Il en découle, à notre sens, que M. Traoré est fondé à reprendre son fauteuil et l’occuper, jusqu’au prochain congrès, que celui-ci soit ordinaire ou extraordinaire. Il ne s’agit ni plus ni moins que de ce que disent les textes de l’Union.
Sur la page facebook de Souleymane Senn