Economie

Criminalité : Un commando de 15 personnes vide une église / Plus de 60 millions de matériels emportés


lepointsur.com (Abidjan, le 10-3-2015) Le Tabernacle la Pierre de Faîte, situé à Locodjro, dans la commune d’Attécoubé a été l’objet d’un braquage hier, mardi 10 mars. Selon le pasteur principal de cette église évangélique, David Ouassa, c’est plus de 60 millions de Fcfa de matériels qui ont été emportés par un commando de près de 15 personnes.

Ici, une victime de la barbarie des braqueurs. (Ph: Dr)

Ici, une victime de la barbarie des braqueurs. (Ph: Dr)

C’était la consternation le mardi 10 mars 2015, au Tabernacle la Pierre de Faîte. En effet, cette église évangélique du message du temps de la fin, dirigée par le Pasteur David Ouassa, a été victime de braquage. Selon les informations recueillies sur les lieux, c’est aux environs de 2 h du matin que ces malfaiteurs ont fait irruption dans la cour de l’église.

Estimés à près d’une quinzaine de personnes, ce commando armé de fusils de guerre parvient facilement à maîtriser les trois vigiles et quelques frères en Christ présents dans l’enceinte du temple situé à Locodjro, dans la commune d’Attécoubé. En surnombre et maitrisant parfaitement l’environnement, ils passent au peigne fin l’édifice bâti sur près d’un hectare.

Ils réussissent à emporter tout le matériel de sonorisation du temple, évalué à plus de 50 millions F CFA. Conduits certainement par une personne qui connait à la perfection les lieux, les malfrats mettent la main sur la somme de 3 millions Fcfa destinés à l’achat des bois devant servir à la construction de la charpente de l’église. Ils ne s’arrêteront pas là.

Ils emportent également les trois télévisions écran plasma, l’ordinateur du pasteur principal, les trois cameras numériques de dernière génération. Aussi, pour démontrer leur parfaite maîtrise des lieux, ces ennemis du Seigneur choisissent de transformer le temple en maquis. Ils se servent en cannettes qu’ils consomment à la chaire. C’est autour de 4 h du matin, que ces visiteurs peu ordinaires quittent les lieux, après avoir battu à sang l’un des vigiles qu’ils ont abandonné dans une mare de sang.

Idrissa Konaté

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