Abidjan, le 02-06-2023 (lepointsur.com) La possible candidature de Mamy Ravatomanga fait trembler Madagascar : T-shirts, rivalités politiques et lutte contre la corruption font monter la tension !

Des clichés troublants ont envahi les réseaux sociaux à Madagascar, dévoilant des T-shirts à l’effigie de Mamy Ravatomanga, magnat des affaires et proche conseiller du président Andri Rajoelina. Anciennement classé deuxième homme le plus riche du pays par Forbes en 2017, Ravatomanga suscite désormais une controverse majeure : serait-il en lice pour la présidence ?

L’inscription énigmatique sur les T-shirts – « Je vais rendre les pauvres riches » – fait écho à la lutte anti-corruption engagée par les autorités malgaches, qui ont récemment signalé le vol de plusieurs milliards d’ariary. La possible implication de Ravatomanga dans la course présidentielle inquiète les internautes malgaches, menaçant ainsi la réélection du président actuel.

Les spéculations se multiplient autour de la participation de Maminiaina Ravatomanga, également connu sous le nom de Mamy Ravatomanga, aux élections. Officieusement conseiller du président Rajoelina, leur relation serait pourtant tumultueuse selon les rumeurs circulant sur Internet. En 2021, les médias avaient rapporté un sérieux désaccord entre les deux hommes, provoqué par l’arrestation et la condamnation d’un proche associé de Ravatomanga.

Par ailleurs, des publications sur Facebook laissent entendre que M. Ravatomanga et son équipe préparent activement leur campagne électorale. Les documents partagés dévoilent des propositions pour stimuler le développement économique et lutter contre la corruption à Madagascar.

Malgré ces agitations, Maminiaina Ravatomanga n’a pas encore fait de déclaration officielle quant à sa participation aux élections, alors que la période d’inscription sur la liste électorale a pris fin. Selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), seuls 10 électeurs sur 358 575 ont été enregistrés jusqu’à présent. La clôture définitive du processus de refonte de la liste électorale est prévue pour le 10 juin, selon la CENI.

Medard KOFFI

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