Abidjan, 15-03-2024 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : La Côte d’Ivoire sans internet ressemble à un pays sans carburant. À l’arrêt ou presque. Les techniciens à pied d’œuvre pour rétablir la connectivité. Le trophée de la CAN chez le chef Mondon à Ebimpé. Sécurité, la police nationale se remet en cause. Daloa reçoit son fils « le Général trois fois Bravo » gracié par ton Camarade.

“ L’on apprendra plus tard que les câbles desservant la Côte d’Ivoire ont été sectionnés en haute mer. Volontairement ou involontairement ? Question. Les techniciens sont à pied d’œuvre. ’’

« Pardonnez, dites à vos gars de rétablir la connexion internet, maintenant… ». Il est 17 h, quand les Ivoiriens, au bord de la déprime, commencent à s’impatienter. Depuis 7 h30 Gmt, ce jeudi 14 mars 2024, la Côte d’Ivoire est dans le noir. Plus de connexion. Sur les trois opérateurs mobiles, seul un seul tient la route. « La pierre rejetée… ».

L’on apprendra plus tard que les câbles desservant la Côte d’Ivoire ont été sectionnés en haute mer. Volontairement ou involontairement ? Question. Les techniciens sont à pied d’œuvre. L’opérateur « Y’ello » a plus de soucis à se faire. Une des sociétés de BTP, chargée des travaux de construction de l’échangeur du Carrefour d’Akwaba à Port-Bouët, a détruit les câbles de l’opérateur de téléphonie. « Cette coupure s’est produite en trois endroits distincts, affectant significativement la fourniture de service internet à nos abonnés à travers le pays », explique les techniciens. Y’ello s’appuyait alors sur l’Orange pour maintenir l’équilibre avec ses abonnés. Quand la mauvaise nouvelle est tombée : les câbles de l’orange en haute mer détruits à leur tour.

“ Pour l’instant, solidarité dans le malheur. « No limit » est devenu l’espoir de tout un pays ! Tout le monde courait ce jeudi 14 mars, dans les points de vente des puces et pockets de « No limit ». Rupture de stocks. ’’

Techniquement, les sociétés télécom se donnent quelques heures ou quelques jours pour assurer le service convenablement. Pour l’instant, solidarité dans le malheur. « No limit » est devenu l’espoir de tout un pays !

Tout le monde courait ce jeudi 14 mars, dans les points de vente des puces et pockets de « No limit ». Rupture de stocks. « Si tu ne viens pas à Ebimpé, tu n’auras pas d’informations et les images sur le trophée de la CAN présenté à la population », lance un journaliste. C’est que le Prédicateur de Songon tient sa promesse : la coupe chez le chef Mondon.

“ La police nationale veut rester connectée pour mieux assurer la sécurité des biens et des personnes. ’’

Avant l’ouverture de la compétition, il était dans le village. Il avait appelé le chef du village et les populations (le stade Alassane Ouattara est à Ebimpé), à soutenir le pays et l’équipe nationale. A tout mettre en œuvre pour la réussite de la CAN-2023. En tout cas, tout le monde a vu : aucun couac à Ebimpé. Le Prédicateur de Songon et la FIF sont allés dire merci au chef du village et à ses administrés.

La police nationale veut rester connectée pour mieux assurer la sécurité des biens et des personnes. Elle réfléchit depuis trois jours, à Yamoussoukro, sur le fonctionnement de ses services. Remise en cause ou adaptation aux réalités nouvelles. La journée du 14 mars consacrée à passer en revue la lutte contre le trafic de drogue avec insistance sur le phénomène Kadhafi ainsi que les actions et stratégies de lutte contre le blanchiment de capitaux.

“ Ce samedi 16 mars, retour sur ses terres natales, de l’ancien patron de la garde républicaine de Côte d’Ivoire. Après treize (13) ans d’absence. Cérémonie de purification, purement culturelle. ’’

Les retombées de la CAN. Libération des détenus des crises en Côte d’Ivoire. Retrouvailles. Ce samedi 16 mars, retour sur ses terres natales, de l’ancien patron de la garde républicaine de Côte d’Ivoire. Après treize (13) ans d’absence. Cérémonie de purification, purement culturelle. Les larmes ne vont pas manquer. Danses et chants aussi. Dans l’entourage de l’homme, l’on répète que « le passé est derrière nous. Le pays doit avancer avec tous ses enfants ».

Dis-moi, de ta position en Chine, tu comprends la position de la France en Ukraine ? Besoin d’en savoir un peu plus.

Fernand Dédeh

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