Une vue du déroulement de la campagne de la FESCI

lepoitsur.com (Abidjan, le 24-4-2015) Dans la nouvelle dynamique où elle s’est inscrite après 25 années d’existence, la Fédération estudiantine de Côte d’ivoire a décidé de fonder toutes ses actions sur la concertation et la non-violence. Dans cet élan, les fescistes se sont donné rendez-vous à Bonoua le lundi 20 avril 2015 pour lancer une caravane nationale sur la non-violence en milieu scolaire et estudiantin.

Selon le Secrétaire à l’information de l’organisation, celle-ci a pour but d’amener les élèves et les étudiants de Côte d’Ivoire à ne plus choisir la violence comme moyen de revendications. Mieux, il indique que les perturbations ne sont pas avantageuses pour l’ensemble des élèves qui sont seulement à quelques semaines des examens de fin d’année.

En effet, la violence n’est pas le meilleur moyen pour trouver une solution aux problèmes. « Notre pays a été une victime innocente des violences, avec son corollaire de retard en économie, au niveau social et du développement », a-t-il expliqué. Pour lui, la Côte d’Ivoire est désormais à un autre rendez-vous de son histoire. Toute chose qui doit amener chaque élève et étudiant à plus de responsabilité.

Comme ne cesse de l’indiquer son Secrétaire général, la Fesci se veut un mouvement d’avant-garde de la jeunesse. A ce titre, elle ne veut pas rester en marge de l’élan des prochaines élections générales, surtout celle du Président de la République. A ce niveau bien entendu, la caravane trouve tout son sens, d’autant qu’elle contribuera à sensibiliser les élèves et étudiants sur la nécessité de la non-violence. Après l’étape de Bonoua, la caravane de la non-violence de la Fesci mettra le cap sur les localités d’Agboville, Tiassalé et Divo.

Ephraïm Aboubacar

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