Abidjan 20-08-3016(lepointsur.com) Du 16 au 19 août 2016, l’Unesco en partenariat avec l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique  et de la déontologie (Olped) a organisé, à hôtel Hp Resort de Yamoussoukro, un séminaire de formation sur l’éthique et la déontologie à l’intention d’une trentaine de journalistes.

Le premier jour, Zio Moussa le formateur, a évalué  le niveau de langue  des apprenants à travers des exercices  auxquels ils ont été soumis. Il en a profité pour dépeindre le tableau des médias  ivoiriens. Pour lui, « ce sont les opinions propres des journalistes qui dominent dans leurs écrits ». Il a en outre indiqué que depuis 1994, la presse ivoirienne  fait partie de la presse de la haine. « Ce qui explique la mévente des journaux », justifie-t-il.

Le deuxième jour, le formateur a fait une large communication sur la question de la déontologie à travers le monde, s’attardant sur le droit de l’homme et l’aspect moral du métier de journaliste. A cet effet, il a prodigué des conseils  aux apprenants. Notamment sur le respect  des règles professionnelles dans la collecte et le traitement de l’information. Il s’agit « de l’impartialité et de l’honnêteté des journaux dans le traitement de l’information ».

Il a par ailleurs outillé les séminaristes sur leurs droits et devoirs tels qu’inscrits dans le code de déontologie. Le président de l’Olped a demandé aux journalistes d’éviter toutes atteintes quelles qu’elles soient et de faire preuve d’objectivité, d’exactitude, de crédibilité, de responsabilité et d’impartialité dans le traitement de l’information.

Au terme des quatre jours de formation, les apprenants ont reconnu les dérives dans leurs différents écrits. Ils ont pour la plupart pris l’engagement de faire preuve de professionnalisme, de sorte à sortir leur profession de l’ornière et à participer au développement de leur pays.

Opportune Bath, envoyée spéciale à Yamoussoukro

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