Man 04-04-2017 (lepointsur.com) Le concours des instituteurs adjoints lancé depuis fin janvier connait plusieurs désagréments sur le terrain. En effet,  les candidats ne sont pas d’accord quant à la date limite du dépôt des dossiers (31 mars).

Le mouvement des ex-enseignants volontaires du Tonkpi qui  présente 495 enseignants volontaires omis dudit concours est monté au créneau le jeudi 30 mars 2017 pour demander la prorogation du délai.

« Nous sommes des enseignants volontaires omis de la région du Tonkpi. Certains de nos camarades ont été réinsérés grâce à l’accord signé entre nous et l’Etat en 2008. Aujourd’hui, 1183 dont 495 (primaire Bepc et Bac) de ces enseignants volontaires sont restés sur le carreau. 118 du secondaire et 570 frappés par la limite d’âge. Nous sommes ici pour parler au nom des 495 qui sont au primaire. Ces 495 ont décidé de se présenter. De fait, nous demandons la prorogation du concours», plaide Blé Seyet, président du mouvement des ex-enseignants volontaires de la Drenet de Man (Mevdm).

À l’en croire, la faute n’incombe pas à son mouvement mais plutôt aux NTIC.

«Cela fait environ une semaine que nous essayons de nous connecter sur le site de la fonction publique pour authentifier nos diplômes mais les sites sont fermés. Nos  camarades ne doivent pas payer pour une faute qui ne les incombe pas», argue-t-il avant d’ajouter:«Les différentes attestations d’aptitudes médicales des enseignants ne sont arrivés que le 27 mars dernier. A cela s’ajoute le problème du site de la fonction publique.»

Blé Seyet et ses camardes plaident à ce que  les ministres de la fonction publique et de l’Education nationale planchent sur le problème des ex-enseignants volontaires qui ont sauvé l’école pendant  la crise post-électorale.

«Nous demandons aux autorités compétentes de saisir du dossier et de nous accorder quelques jours, de sorte à permettre à nos camardes de régulariser leur situation», conclut le président du (Mevdm).

Doumbia Balla Moise

(District des montagnes)

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