Côte d’Ivoire/Adou Richard (Procureur de la république) : « La liberté de la presse peut connaître des restrictions… »


Les journalistes sont venus nombreux, prendre part à cette rencontre (PH/ DR)

Abidjan,04-05-2017 (lepointsur.com) Le clou de la célébration de la  25 è Journée  internationale de la liberté de la presse, a été marqué  ce  jeudi  4 mai 2017,  à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau, par  deux conférences  portant sur les thèmes « La Liberté de la presse et ses limites » animée par le Procureur de la république de Côte d’Ivoire, Adou Richard , et « La contribution de la liberté de la presse  à la gouvernance des droits de l’homme en Côte d’Ivoire », qui a été l’affaire de la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI),Namizata Sangaré.

Dans sa communication, le procureur de la République de Côte d’Ivoire, a indiqué que la liberté de la presse peut connaître des restrictions. Pour lui en effet, cette liberté ne doit pas heurter la  loi. D’autant  qu’à l’en croire, cette liberté a des limites. « Ces limites découlent de la déontologie », précise le Procureur de la république.

Dans la foulée, il a insisté sur le fait que les journalistes, dans l’exercice de leur métier, doivent s’abstenir de porter atteinte à l’intégrité de l’Etat, encore moins  d’inciter les militaires à la révolte ou fouler au pieds le  respect des droits des personnes.

A sa suite, la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), Sangaré Namizata, n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour interpeller des journalistes quant à certaines dérives observées dans l’exercice de leur métier.

« Bon nombre de journaux se sont adonnés à des commentaires et autres dérives qui leur ont valu, bien souvent, des sanctions du CNP.. », fait-elle remarquer, avant d’exhorter les journalistes au respect des textes qui régissent leur corporation.

« Les journalistes doivent être toujours responsables de leur rôle d’éveilleur de conscience dans le traitement de l’information ; respecter l’éthique et la déontologie de leur métier ; et contribuer à la cohésion sociale et à la consolidation de la paix », conseille la présidente de la CNDHCI.

Des échanges entre les conférenciers et les journalistes ont mis fin à cette rencontre.

Opportune Bath

 

 

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