A moins d’un jour de la fête de la Tabaski, la ville d’Abidjan se vide de sa population. La principale gare routière d’Adjamé, les gares environnantes du district d’Abidjan et particulièrement le pont-ferrailles sont bondés de voyageurs.

Qui attendent impatiemment les véhicules de transport pour converger la plupart d’entre eux, vers leurs localités respectives, où ils ont décidé de célébrer la fête de Tabaski.

Cette fête est également l’occasion pour plusieurs populations musulmanes de se retrouver entre parents, en vue de passer d’agréables moments. C’est notamment le cas du « Dôh » en pays « koyaka » dans la région du Mankono.

La fête de Tabaski coïncidence, en effet, pour ce peuple, à des occasions de retrouvailles. Qui donnent lieu à des cérémonies d’initiation, de célébration de mariages et d’échanges entre les fils de Mankono qui ne se sont pas vus, il y a de cela des années.

Vu le flux important des populations enregistré par cette célébration, il est impérieux pour le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité de prendre des dispositions utiles pour canaliser les nombreux déplacements dus à cette cérémonie.

La sécurité des biens et des personnes n’est pas non plus à occulter ; quand on sait le danger que courent les populations en cette période de fête, qui s’avère malheureusement être la « traite » des coupeurs de route.

Opportune Bath

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