[Côte d’Ivoire/Valorisation du patrimoine marin et côtier] Des plans d’actions adoptés
Abidjan, 19-12-2019 (lepointsur.com) Après la signature des quatre protocoles additionnels à la convention en juillet 2019 à Abidjan, les plans d’actions nationaux liés aux cinq protocoles additionnels existants ont été finalement adoptés au cours d’un atelier de consultation le mercredi 11 décembre dernier à l’hôtel Palm club d’Abidjan-Cocody.
Durant trois jours, c’est une cinquantaine de personnes venues d’horizons divers, tous engagés en faveur de la sauvegarde de l’environnement qui ont participé à l’adoption de ces plans d’actions.
Ainsi, la convention pour la coopération, la protection, la gestion et le développement du milieu marin et du littoral de la côte atlantique de l’Afrique occidentale, centrale et australe, baptisée convention d’Abidjan, a gagné une autre bataille dans sa lutte pour la valorisation du patrimoine marin ivoirien.
Il s’agit en effet des plans d’actions du protocole additionnel relatif à la pollution due aux sources et activités terrestres ; aux normes et standards environnementaux liés aux activités pétrolières et gazières offshores ; à la gestion intégrée de la zone côtière ; à la gestion durable de la mangrove et à celui relatif à la politique régionale de gestion intégrée des océans.
Ces plans d’actions touchent divers domaines d’expertises tels que l’exploitation minière, les évaluations environnementales, la pollution, la biodiversité marine et côtière, la pêche, le droit environnemental, etc. Ils visent à faciliter l’application effective des protocoles additionnels signés en juillet à Abidjan, en l’adaptant au contexte ivoirien par la prise en compte effective des préoccupations nationales.
Pour l’ensemble des participants à l’atelier, c’est une étape importante dans la valorisation du patrimoine marin et côtier national qui vient d’être franchie.
Selon monsieur Richard DACOSTA, chargé de programme au secrétariat exécutif de la convention et représentant le secrétaire exécutif de la convention d’Abidjan, l’adoption de ces plans d’actions nationaux «est fondamentale dans le sens où elle permet à la Côte d’Ivoire de planifier ses priorités en matière de protection, de conservation et de gestion durable des ressources marines et côtières».
Quant à monsieur DIARRA Moustapha, représentant la société ivoirienne de raffinage (SIR) à ces assises, l’adoption de ces plans est pertinente pour le pays parce qu’elle intègre l’avis d’experts nationaux en matière de sauvegarde de l’environnement.
L’atelier de consultation pour l’adoption des plans d’actions nationaux aux protocoles additionnels de la convention d’Abidjan s’est ouvert sous l’égide du ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable représenté pour la circonstance par son directeur de cabinet, monsieur Kouablan François.
Médard Koffi