Abidjan, le 09-04-2021 (lepointsur.com) En prélude à la journée mondiale de la lutte contre le paludisme, un film documentaire intitulé  » Vaincre le paludisme  » a été projeté pour la première fois ce jeudi 08 avril à Seen Hôtel Abidjan-Plateau. 

En effet, ce film documentaire de 52 mins réalisé en Afrique précisément au Cameroun, au Bénin et au Sénégal vise à sensibiliser les communautés, le secteur privé et les médias sur cette maladie.

Pour la Directrice exécutive et fondatrice de l’ONG  » Speak Up Africa  », Yasmine Diop Djibo a souligné que cette maladie peut être évitée ou guérie.

A l’en croire, à travers le titre de ce film documentaire  » Vaincre le paludisme  », une chose est certaine que cette maladie sera combattue. Et pour ce faire, elle a besoin du soutien de tous.

Toutefois, à travers ce film documentaire, l’équipe de production a voulu montrer également tous les progrès qui ont été réalisés, mais surtout les défis à relever. 

En outre, l’on aperçoit dans ce film des experts sur cette maladie, des acteurs du secteur privé, des bailleurs et même des champions communautaires notamment El Hadj Diouf qui a une manière très particulière à lui de sensibiliser les populations.

 » Il faut qu’on déploie ensemble nos efforts et ressources pour pouvoir atteindre l’objectif de vaincre définitivement cette maladie  », a déclaré Yasmine Diop. 

Quant à la responsable communication stratégique de cette ONG qui a soutenu la réalisation de ce film documentaire, Maelle Bâ, par ailleurs journaliste dans le film, a relevé qu’elle a parcouru des contrées pour échanger avec des victimes. Mais, une chose étrange, c’est que les agents pathogènes résistent un tant soit peu aux traitements.

Par ailleurs, ce film documentaire dont la diffusion se fera le 20 avril prochain, a été produit par Taxi Brousse production et réalisé par Clément Alline.

Notons tout de même que des progrès ont été faits en Afrique concernant le traitement de cette maladie. Par exemple, en Côte d’Ivoire, la mortalité a été réduite de 50% ces trois dernières années.

Médard KOFFI

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