Abidjan, 09-01-2023 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Soulagement dans le pays après le retour des 46 militaires en détention au Mali. Maintenant, on peut se concentrer sur les affaires locales. Et militer plus activement pour le renforcement de la cohésion sociale en Côte d’Ivoire. Les usagers de l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou, c’est terminé, la gratuité. Le pointeur doit payer.

“ Il fallait vivre ces moments de retrouvailles, ces étreintes interminables, ces cris qui déchiraient la nuit, ces frissons, pour comprendre l’angoisse et la détresse des parents des militaires pendant six mois. ’’

L’Armée nationale a super bien communiqué au retour des 46 militaires. Les trois femmes du contingent, libérées cinq mois plus tôt, pour raisons humanitaires, ont rejoint le groupe. La liste nominative des 49 a été citée et rendue publique pour montrer que les militaires étaient bien Ivoiriens et non des mercenaires. Leurs familles respectives étaient présentes et ce n’était pas fortuit non plus.

Il fallait vivre ces moments de retrouvailles, ces étreintes interminables, ces cris qui déchiraient la nuit, ces frissons, pour comprendre l’angoisse et la détresse des parents des militaires pendant six mois. Avec eux, toute la Côte d’Ivoire.

Les militaires ivoiriens sont de retour. Et ton Camarade a assuré le peuple-frère du Mali de la disponibilité de la Côte d’Ivoire à accompagner tous ses efforts pour la paix et la sécurité.

“ Qui n’a pas fait son travail avec la conscience éprouvée et qui a placé la Côte d’Ivoire dans une situation inconfortable ? Les responsabilités à ce niveau, doivent être situées. ’’

En interne, nous pouvons désormais nous poser des questions : qui est donc responsable de ce que ton Camarade a appelé « des erreurs administratives à la base des incompréhensions avec le Mali » ? Qui n’a pas fait son travail avec la conscience éprouvée et qui a placé la Côte d’Ivoire dans une situation inconfortable ? Les responsabilités à ce niveau, doivent être situées. On ne joue pas avec l’image et l’honneur d’un pays. Point !

En interne, nous devons poursuivre les efforts pour le rapprochement des Ivoiriens.nes. Malgré quelques dérapages dans le langage et le comportement, l’on a bien noté la solidarité autour de nos soldats. C’est une culture à acquérir ou une éducation à faire : savoir dépasser ses ressentiments personnels, ses frustrations quand l’image et le prestige du pays sont en cause.

“ Offrons la même émotion, le même soulagement aux parents des militaires en détention en Côte d’Ivoire. Aux parents et amis du visage de la société civile en prison à la MACA. ’’

Parle à ton Camarade : il était si ému ce samedi 07 janvier 2023. Un moment, il a abandonné ses notes pour parler à la Côte d’Ivoire avec son cœur. Offrons la même émotion, le même soulagement aux parents des militaires en détention en Côte d’Ivoire. Aux parents et amis du visage de la société civile en prison à la MACA. C’est le mois de janvier. Continuons de partager la joie et les cadeaux de nouvel an.

À propos de cadeau de nouvel an… D’un autre type pour les usagers de l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou, longue de 37 km. À partir de ce lundi 09 janvier, le pointeur doit payer. Fin de la gratuité. Le ministre Cosinus a informé l’opinion publique nationale sur les coûts de la traversée. 1000 FCFA pour les véhicules légers et intermédiaires, 1500 FCFA pour les autocars et les véhicules à deux essieux et 2000 FCFA pour les autocars et véhicules à 3 essieux.

Le sens réel du péage est de soutenir les efforts du gouvernement pour l’entretien des voies bitumées et maintenir le confort de la circulation : donc le gain de temps, gain d’énergie, préservation de la mécanique des voitures, la sécurité pour tous.tes

“ C’est la reprise des classes sur toute l’étendue du territoire national. Au travail, citoyens ! ’’

La route, c’est l’économie et elle précède le développement.

Seulement voilà, les Ivoiriens.nes dénoncent souvent les coûts des péages. Il faut pouvoir leur expliquer calmement, la base de fixation des prix des tickets de la traversée. Ils vont crier « Ahannnn » ! Et puis, c’est tout !

C’est la reprise des classes sur toute l’étendue du territoire national. Au travail, citoyens !

Fernand Dédeh

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