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[Côte d’Ivoire/Situation socio-politique tendue] Reprise du dialogue politique entre pouvoir et opposition ce lundi 21 décembre 2020


Abidjan, 21-12-2020 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Reprise du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition ce lundi 21 décembre 2020 pour aborder les questions relatives aux CEI locales en prévisions des législatives en 2021. À la recherche d’un consensus minimal pour des élections locales sereines.

« Asseyons-nous et discutons ». Cette phrase du Bruxellois venait en écho à une autre, celle du père fondateur : « le dialogue est l’arme des forts ». Aujourd’hui, un membre du gouvernement actuel ajoute « Asseyons-nous, écoutons-nous et discutons ».

“ Le gouvernement a balisé le terrain. C’est à l’opposition d’élargir le champ des discussions. En mettant sur la table, les sujets qui peuvent favoriser selon elle, la sérénité et la sincérité des débats. Comment en effet, maintenir en prison des députés sans jugement et vouloir organiser des législatives dans leurs circonscriptions ? ’’

Les hommes politiques le savent : à un moment ou à un autre, après la guerre des mots et des canons, après la bagarre, il faut se parler. Il faut mettre sur la table, les questions qui fâchent pour trouver un consensus minimal.

Question de logique et de constance pour moi : il faut saisir toutes les occasions d’échanges, de dialogue pour avancer. J’encourage toutes les initiatives qui offrent une chance au dialogue. Le gouvernement invite l’opposition à la table de discussions ce lundi 21 décembre 2020. Questions à l’ordre du jour, les échéances électorales à venir, donc questions relatives aux CEI locales.

Le gouvernement a balisé le terrain. C’est à l’opposition d’élargir le champ des discussions. En mettant sur la table, les sujets qui peuvent favoriser selon elle, la sérénité et la sincérité des débats. Comment en effet, maintenir en prison des députés sans jugement et vouloir organiser des législatives dans leurs circonscriptions ?

La présidentielle du 31 octobre 2020 a montré les limites des positions tranchées de part et d’autre. Il faut savoir tirer le frein à main. Beaucoup de membres du gouvernement ont compris la nette différence entre la force du discours à la télévision et la réalité du terrain. Des opposants et des membres de la société civile sont en prison. Des régions ont connu des affrontements meurtriers. Les conséquences ne sont pas encore résorbées. Au pire moment de la crise, « les micros et haut-parleurs politiques » ont disparu. Le pauvre Commandant supérieur de la gendarmerie nationale s’est transformé en régulateur des tensions sociales. Devenu médiateur de fait.

« Asseyez-vous, écoutez-vous et discutez », messieurs. Nous vous regardons.

Je l’apprends dans les coulisses du rassemblement de ton camarade : la vraie jeune génération entend donner de la voix. Le terrain fera le chef, disent plusieurs jeunes cadres qui n’entendent plus subir. À défaut d’être les candidats officiellement investis par leur direction, ils iront en indépendants. Et pour ne rien laisser au hasard, des affiches de campagne, fleurissent. Gros moyen de pression. Avertissement sans frais, au propriétaire des tabourets du rassemblement de ton camarade. Chaud devant !

Le dialogue politique n’est pas seulement entre pouvoir et opposition. Il est aussi intra…

Une contribution de Fernand Dédeh

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