Vue d’une forêt sacrée

Les faits se sont déroulés le vendredi 27 février2015 dans le village de Gaba, localité située à 20 Km de la ville de Sipilou (à l’ouest de la Côte d’Ivoire).

Trois jeunes Burkinabés ont payé les frais du non respect des lois coutumières ivoiriennes. Selon les informations à notre possession, ces allogènes Burkinabés devenus  les nouveaux propriétaires terriens dans plusieurs forêts du département de Sipilou, à la faveur de la crise postélectorale, ont constaté avec grande surprise la disparition de leur appareil génital.

A en croire notre informateur, le village Gaba dispose d’une forêt  sacrée depuis son existence. Cette forêt sacrée constitue le lieu de ressourcement des villageois.

Mais cette partie de forêt bien conservée depuis des années dans ledit village sera choisie par ces jeunes Burkinabé qui y cultiveront des produits agricoles.

Toujours selon notre source, ces derniers seront maintes fois ramenés à l’ordre par les villageois. Mais  se croyant plus forts, ils n’obtempèreront. Pis, ils continueront de  profaner cet héritage laissé par les ancêtres du village.

C’est ainsi que le vendredi 27 février 2015, considéré jour sacré pour les populations de l’ouest montagneux,  se rendant dans cette forêt, ces burkinabés  verront  leur  sexes disparaître.

Conduits dans un centre de santé, ils ne recouvreront pas la santé. D’autant  que leur mal relève du mysticisme. Encore moins auprès des villageois qui les enverront paître.

Correspondant lepointsur.com/David Guegon

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