Manifestation des marocains, après le viol d’une jeune fille par un groupe d’adolescents (PH/DR)

Abidjan, 24-08-2017 (lepointsur.com) L’on se le rappelle, le décès de Ruth  Gnamé, une fillette de 5 ans dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 août 2017, à la suite du viol d’un homme de 40 ans, a créé une  vague de colère des populations de Gonzagueville, un sous-quartier de la commune de Port-Bouët.

Cet acte criminel, à n’en point douter a été durement sanctionné par loi, grâce à la détermination de la ministre ivoirienne de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Mariatou Koné, qui a dit espérer de la justice ivoirienne ‘‘la peine la plus lourde’’ pour le violeur de cette gamine.

«Je voudrais aussi indiquer à l’ensemble des Ivoiriens que le Gouvernement va poursuivre avec la plus grande fermeté tous ceux qui vont s’adonner à ce genre de pratiques », confiait-elle également aux parents de la victime, lors de la levée de corps de la défunte, au Centre hospitalier universitaire de Treichville.

Qu’à cela ne tienne ! Outre cette bonne action, aucune autre voix d’une organisation féminine encore moins masculine ne s’est levée pour condamner cet acte ignoble, malheureusement fréquent en Côte d’Ivoire, quoique puni par la loi.

 Copier l’exemple  des marocains

Contrairement en Côte d’Ivoire, où l’on a assisté au mutisme des organisations féminines après l’agression sexuelle d’une mineure de 5 ans par un homme de 40 ans, au Maroc, les femmes , tout comme les  hommes ont assisté à un sit-in organisé par les militant(es) à  Casablanca et d’autres villes du royaume.

En somme, les marocains se sont levés pour donner de la voix. En solidarité avec la victime de l’agression survenue dans un bus de transport public. Ils sont venus en réponse à un appel lancé sur les réseaux sociaux pour dire non à la violence contre les femmes et au harcèlement sexuel, mentionne le site d’informations  »Le Point Afrique ».

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