Abidjan, 12-05-2020 (lepointsur.com) A l’instar des autres organisations de la presse, l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (Apeci) s’est indigné et a condamné la séquestration du journaliste ivoirien Claude Dassé du quotidien «L’intelligent d’Abidjan», survenue dans la journée du mercredi 6 mai dernier, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

S’indignant devant ce traitement de la part de certains hommes en tenue qui s’attribuent cette étiquette d’hommes forts au-dessus de la loi est dangereuse avec un effet contre-productif pour l’âme de la démocratie en Côte d’Ivoire, l’Apeci s’est dit inquiète et en a appelé à la vigilance des autorités pour que “ces actes barbares’’ prennent fin.

«L’Apeci exige auprès des autorités compétentes de prendre les sanctions qui s’impose au regard de la loi sur les droits des journalistes en Côte d’Ivoire», rapporte un communiqué de la présidente de l’Apeci M’ma Camara.

Aussi, en attendant la suite judiciaire que prendra cette violation de la liberté de la presse et des droits de l’homme, l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire, s’est réjoui du fait que le confrère Claude Dassé soit en vie.

Pour rappel, dans la journée du mercredi 6 mai, le confrère Claude Dassé du quotidien ivoirien «L’intelligent d’Abidjan» a subi des sévices, de la part des éléments dont le chef des gardiens de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan, alors qu’il avait une séance de travail avec le régisseur de cette prison dans le cadre d’une enquête sur les pratiques de certains agents sur des détenus.

Cet acte d’une autre époque met en mal les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire en vue de créer un cadre de travail sécurisé pour les hommes de médias durant ces dernières années.

Georges Kouamé

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