CIV-lepointsur.com (22-3-2018) A l’occasion d’une séance de travail à la salle Alassane Ouattara, en présence corps électoral estimé à 345 électeurs, des autorités administratives, coutumières, des patrons des grands commandements des forces de défense et de sécurité ainsi que des directeurs et chefs de service, le superviseur de la commission électorale indépendante de l’ex-district des savanes s’est insurgé contre les virulentes sorties dénonçant l’organisation des sénatoriales.

« Depuis un certain temps, tous ceux qui ont eu la chance de gérer la Côte d’Ivoire avaient eu pour projet l’institutionnalisation d’un sénat. Ce n’est, donc, pas une invention du régime actuel. Donc, c’est un mauvais procès, un procès en sorcellerie qui est fait au pouvoir. Si cela avait été aussi mauvais, des personnes aussi différentes n’auraient pas eu le même projet pour le pays », a-t-il pesté.

Egalement et selon lui, l’avènement du sénat représente une avancée majeure de la démocratie ivoirienne. « On voit mieux avec deux yeux qu’avec un œil. En regardant par deux fois un projet de loi, une proposition de loi, on a beaucoup plus de chance que cela approche la volonté du peuple », justifie-t-il.

Puis, il a entrepris d’expliquer à l’assistance le rôle du futur sénat sans omettre de souligner la contrainte constitutionnelle qui commande la mise en place de l’institution sénatoriale qui doit siéger le 10 avril 2018, une semaine après la rentrée de l’Assemblée nationale ivoirienne prévue se tenir à la date du 3 du même mois.

Pour marquer le clou de la rencontre, le superviseur de la CEI a appelé à des élections apaisées et pacifiques.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

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