Abidjan, 10-06-2021 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Le salon de la Sécurité et de la Défense à l’Ecole de police d’Abidjan prend fin ce jeudi 10 juin 2021. Si tu n’y a pas encore été, presse-toi. Tu y trouveras des spécialistes en sécurité et en défense, des équipements techniques et technologiques de nouvelle génération. Tu apprendras que dans quatre villes en Côte d’Ivoire, Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké et Korhogo, tu n’es plus seul dans la rue, quand tu circules. Les Cameras -policiers t’observent… Pour ta sécurité et celle des autres citoyens. J’ai posé la question que tu attends : « Dans le rationnement de l’électricité » ? La réponse est tombée : « Les Caméras ont une autonomie d’alimentation ».

“ Les militaires, gendarmes et policiers ne parlent pas trop… Mais au SSD, ils sont disponibles et disposés à expliquer leurs missions, leurs actions sur le terrain. ’’

J’ai vu que nous avons des drones. Mais que nous n’avons pas encore tous les drones. Surtout les drones capteurs des drones ennemis. Nous avons des techniciens chevronnés. Si ton camarade leur donne les moyens, met à leur disposition, la logistique, ils peuvent nous sécuriser davantage. J’ai posé la question aussi : quand les terroristes utilisent des drones pour survoler les villages du Nord ou le Parc de la Comoé, de quels moyens disposons-nous pour les contrer ? Ton Camarade a beaucoup investi dans la sécurité pour nous protéger. Mais dis-lui, j’ai vu un drone au salon de la Sécurité et de la Défense, la Côte d’Ivoire doit l’obtenir. Sa particularité, intercepter les drones-ennemis.

Les militaires, gendarmes et policiers ne parlent pas trop… Mais au SSD, ils sont disponibles et disposés à expliquer leurs missions, leurs actions sur le terrain. Pour notre sécurité.

De l’Ecole de Police au Palais de la Justice. Le procès des proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale, « l’enfant égaré » de ton camarade. Ouvert le 19 mai 2021, il se poursuit toujours. 20 personnes sont poursuivies. Seules 13 sont dans le box.

Ce mercredi 9 juin 2021, à la barre, l’ancien ministre des Sports et Loisirs, le Twitto convulsif. Le verbe haut, l’envie d’exploser, mais le calme du président du tribunal est remarquable. Questions précises. Réponses tout aussi précises. Extrait des échanges que j’ai pu noter…

« Nous sommes ici. Nous ne sommes plus que trois, sur les 14 qui ont été interpellés. Les autres ont été libérés par enchantement ».

“ De l’Ecole de Police au Palais de la Justice. Le procès des proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale, « l’enfant égaré » de ton camarade. ’’

Peut-être par pure grâce chacun ayant sa chance.

Comme nous étions poursuivis pour les mêmes faits, c’est bizarre de savoir que certains sont libres, d’autres sont accusés.

Vous teniez dans le bâtiment dit annexe, une conférence de presse. Confirmez-vous cette information ?

Monsieur le Président, ce n’était pas la première conférence de presse que je tenais en ces lieux…

Mais ce jour-là, le 23 décembre 2019, en avez-vous tenues plus d’une ?

Le 23 décembre 2019, à 15 h, j’ai organisé une conférence de presse.

Vous rappelez-vous, ce que vous avez pu dire ?

Je me rappelle tous les éléments de cette conférence.

Est-ce que vous pouvez nous rappeler dans leurs grandes lignes, ce que vous avez développé à cette conférence ? Parce que, n’oublions pas, on vous reproche le fait de divulgation de fausses nouvelles…

Monsieur le Président, qu’il vous plaise, puisque nous avons eu l’occasion d’écouter une audio, de réclamer la diffusion In-extenso de mes propos à cette conférence…

Vous rappelez-vous avoir diffusé et publié de fausses nouvelles ?

Non, Monsieur le Président

Vous rappelez-vous à la date incriminée d’avoir été fauteur de troubles à l’ordre public ?

Non, Monsieur le Président

Dites-nous, Monsieur Lobognon, savez-vous que des armes ont été saisies, au lieu même où vous teniez votre conférence ?

Monsieur le Président, étant détenu le même 23 décembre, personne ne m’a tenu informé que des armes avaient été prises dans la salle

Nous vous informons…

Pour être toujours membre du GPS, est-ce que vous saviez dans une des pièces de cette annexe, se trouvaient des armes ?

Monsieur le Président, vous avez employé un mot : « Les occupants des lieux »… Il manque dans ce procès, un élément central. Monsieur Meité Sindou. Il était non seulement, président du comité d’organisation de l’accueil de Guillaume Soro mais surtout, un occupant des lieux. Parmi tous ceux qui sont ici, il est le seul à disposer de bureaux à l’annexe. La seule salle, où on m’a souvent vu, c’est la salle de conférence. Et certains journalistes ici peuvent vous le confirmer. Parce que, quand ils m’ont souvent vu, c’est dans la salle de conférence. Parce que je m’occupe de la communication. Si M. Meité Sindou est là, il vous infirmera ou vous confirmera tout ce que nous disons…

Suite du procès ce jeudi 10 juin 2021…

Par Fernand Dédeh

Commentaires

commentaires