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Côte d’Ivoire-Santé nutritionnelle de la petite enfance : le Directeur-Coordonnateur du Programme National de Nutrition note que les indicateurs demeurent en deçà des normes de l’OMS


30-11-2018 (lepointsur.com) En dépit des efforts consentis par le gouvernement ivoirien en matière d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, les indicateurs du pays demeurent en deçà des normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). C’est ce qu’a laissé entrevoir le Directeur-Coordonnateur du Programme National de Nutrition, Dr Oka Kouamé René, en présence de la représentante de l’OMS, Dr Saki.

C’était au cours d’un atelier organisé le mercredi 28 novembre dans les locaux de la représentation ivoirienne de l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette plénière qui s’inscrit dans la dynamique du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, de promouvoir les pratiques favorables à l’Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant (ANJE) et de vulgariser le Code de Commercialisation des Substituts du Lait Maternel (CCSLM), visait essentiellement à amener les journalistes ivoiriens à accompagner la sensibilisation sur le sujet.

Dr Oka, pour qui une bonne pratique nutritionnelle se veut un droit fondamental, a estimé impératif, la mobilisation de tous les acteurs atour de la question, en vue de l’atteinte des objectifs du développement durable. Le Directeur-coordonnateur du PNN a enfin conseillé aux femmes de Côte d’Ivoire, l’administration du lait maternel à leur nourrisson jusqu’à l’âge de 06 ans et à respecter les directives nationales pour une santé optimale du nourrisson et du jeune enfant. Selon, ces directives, toute nourrice devra pratiquer la mise au sein précoce, l’allaitement exclusif auquel pourrait suivre l’alimentation de compléments dès 6 mois. « Lorsqu’on met en œuvre les pratiques conseillées, on peut réduire de 25% la mortalité infantile », soutient Dr Oka René.

Plusieurs entraves à l’allaitement  ont été relevées par le PNN. Il s’agit, entre autres, des croyances socioculturelles, la désinformation et le manque de connaissance sur la physiologie de lactation, la publicité, du manque de soutien de l’entourage à la nourrice, de même que les mauvaises pratiques hospitalières et des attitudes personnelles. La dernière enquête menée par les équipes du ministère ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique révèle que sur 97,4% de femmes qui pratiquent l’allaitement, seulement 23,5 % pratiquent l’allaitement exclusif.

O.B

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