Actualite

[Côte d’Ivoire Santé] Les ex-agents déflatés vont paralyser le ministère de la Santé, lundi matin


Le Syndicat national des ex-agents de la santé (Synades) prendra d’assaut le bureau du directeur des affaires financières (Daf) du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique le lundi 18 février 2018, pour se faire entendre sur l’irrégularité ‘’cruelle’’ des arriérés de salaire de certains agents qui accusent deux à trois mois de retard, et plus de dix mois pour certains de l’Institut national de la santé publique (Insp).

Telle est l’une des informations majeures de la résolution de l’assemblée générale extraordinaire tenue le samedi 16 février 2019, à Abidjan. « L’assemblée décide d’un sit-in au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour exiger le paiement des arriérés de salaire de nos membres dès le lundi 18 février 2018 », indique le premier point de la résolution. En outre, le Synades a décidé de la cessation du paiement de leurs salaires par les sociétés prestataires conformément au décret de 2015, en attendant leur intégration, et du dépôt d’un préavis de grève dès la semaine prochaine, suivi d’un point de presse, ‘’afin d’informer l’opinion nationale et internationale de ce qui adviendra si nos salaires restent impayés.’’

Les membres du Syndes vont paralyser le ministère de la Santé, lundi

En effet, par décret N°2015-460 du 24 juin 2015, en son article 3 abroge le décret N°94-218 du 20 avril 1994, mettant fin à la prise en compte des ex-agents déflatés de l’État par les structures privées, auxquelles elles sont assujetties.  « Cette situation de souffrance et de mépris imposée aux ex-agents déflatés de l’État, accroît en notre sein le nombre de décès et d’enfants déscolarisés », martèle Hubert Kpansai, porte-parole des ex-déflatés.

À ce jour, le nombre d’ex-agents déflatés de la fonction publique de l’État de Côte d’Ivoire est de 1 400 agents. Le ministère de la Santé emploie plus de la moitié, environ 860 agents. Ce sont, d’ailleurs ces agents qui accusent plus d’un an d’arriéré de salaire.

Kpan Charles

Commentaires

commentaires