Gagnoa, 28-07-2021 (lepointsur.com) Considérée pendant de nombreuses années comme l’ennemi juré des femmes, la fistule obstétrico-vaginale vient d’être domptée par la médecine moderne dans la région du Goh.

Le bilan à mi-parcours de la campagne de sensibilisation menée par l’ONG Aprosam en collaboration avec l’Agence ivoirienne pour le bien-être familial (Aibef), révèle qu’au moins 21 femmes ont été entièrement soignées avec succès de cette maladie.

Le week-end dernier, à l’occasion de la 15^e édition de la campagne de sensibilisation de masse au quartier Dioulabougou-Château de Gagnoa, le coordonnateur régional Aibef de San-Pedro, Francis Coulibaly a indiqué devant les autorités administratives et plusieurs organisations féminines que « la prise en charge de cette maladie est entièrement gratuite dans les formations sanitaires équipées à cet effet ». Avant d’ajouter que cette campagne vise à « la prévention, la prise en charge médicale gratuite et l’insertion sociale des ex-porteuses de fistule obstétrico-vaginale ».

La fistule obstétrico-vaginale, est une maladie dite de la honte. Elle est due à plusieurs facteurs dont les avortements traditionnels avec utilisation de tiges, les accouchements difficiles, le viol, l’excision et les grossesses précoces.

Le projet de sensibilisation menée par l’ONG Aprosam en collaboration avec l’Aibef bénéficie du financement du fonds des nations unies pour la population (Unfpa).

Laine Gonkanou, correspondant régional

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