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[Côte d’Ivoire/Santé] Bientôt, le Covid-19 contre la Covid-19 sera exigé


Abidjan, 08-09-2021 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : C’est la rentrée des classes. Finies, les vacances. Démarrage au diesel. La vedette dans le monde demeure toujours la Covid-19. Mort, désolation, contraintes, peur du lendemain. Les pays essaient de vivre avec le virus, de se réinventer. Pour l’instant, il n’y a pas d’autres remèdes que l’auto-discipline, le respect individuel et collectif des mesures barrières, la vaccination. « 100% des personnes décédées ne sont pas vaccinées », ont révélé les autorités sanitaires ivoiriennes. Elles ajoutent : « Aucun décès lié au vaccin en Côte d’Ivoire. 700 personnes ont présentés des effets secondaires, appelés cas de MAPI ».

Ton camarade a vu le lion Covid-19. Il a bien repris. Il fait la campagne active pour la vaccination. Nul n’entre dans son périmètre s’il n’est vacciné et s’il n’a pas le masque bien vissé sur le visage. Il recevait le diplomate tunisien en fin de mission en Côte d’Ivoire ce mardi 7 septembre 2021 au palais présidentiel. Il a demandé aux journalistes qui couvraient la cérémonie s’ils étaient vaccinés ? Qui est fou ? Ils ont tous répondu « Oui, Monsieur le Président… » !

Bientôt, le carnet de vaccination contre la Covid-19 sera exigé… Han bon…

Il préside ce mercredi 8 septembre 2021, le premier Conseil des ministres de la rentrée… Il va bien expliquer l’affaire des 10% de notre pétrole-là…

Rentrée des classes aussi pour les élèves. Période d’anxiété pour les parents d’élèves qui contraste avec l’enthousiasme des enfants, pressés de retrouver les bancs et leurs amis. La réunion de rentrée est prévue à Bouaké, ce jeudi 8 septembre 2021. La pression aussi sur les autorités de l’Education nationale, les chefs d’établissements, les enseignants et les éducateurs. Le gouvernement a mis fin aux frais COGES. Pas question de contourner la mesure par les frais annexes…

Rentrée des classes, intrusion des militaires sur la scène politique dans le pays voisin de la Guinée. Un coup d’Etat militaire est toujours une balafre pour la Démocratie. Il doit être vigoureusement condamné. Il n’y a pas de bon coup d’Etat. L’Afrique doit en finir avec les changements des Institutions par la force et les armes. Ceux qui applaudissent les coups d’Etat finissent par s’en rendre compte : au-delà des petits intérêts du moment, les mêmes causes produisent les mêmes effets !

La CEDEAO est l’abordage mais elle est victime de ses atermoiements au Mali…

Le remède aux coups d’Etat est le dialogue sincère et inclusif entre pouvoir et opposition, entre les fils du même pays… faut placer pour cela, la bonne gouvernance, la justice et la liberté au cœur de la gestion du pouvoir et de la société. Aucun système, aucun homme n’est assez fort, pour rester fort tout le temps !

Allons à Issia…

Fernand Dédeh

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