CIV-lepointsur.com (30-5-2018) A l’instar des années précédentes, le président du Conseil d’administration de la Fsucom de Yopougon-Ouassakara, Ouattara Clément a convié les fidèles musulmans et non musulmans, ainsi que des parents de patients à une rupture collective de jeûne le vendredi 25 mai  2018  dans l’enceinte  dudit établissement sanitaire dans la commune susmentionnée. Ces moments d’intenses  prières ont été l’occasion pour  l’hôte du jour et l’Iman de la mosquée El  Hadj Mohamed Cissé de Yopougon-Selmer de revenir sur l’importance de ce partage.

« Ces moments de partage et de prière sont devenus une tradition à l’aire sanitaire de Yopougon-Ouassakara. Chaque année, nous organisons une rupture collective. Et ce au 10 e jour du carême musulman qui est une période d’intense pénitence parce que le corps commence à être fatigué(…) Soulignons qu’à cette occasion, nous prions pour tous les malades…Généralement, ce sont trois prières pendant cette période dont le clou est la nuit du destin où les patients et leurs parents pourront bénéficier des prières », dixit Ouattara Clement avant d’ajouter « des marabouts (Ndlr :guides religieux avertis) viendront expliquer les bienfaits de l’Islam (…) De fait, pour nous, à travers cette rupture collective où musulmans et non musulmans sont conviés pour la prière et pour partager un repas, nous voulons dire qu’il ne doit pas y avoir de barrière entre les religions. Je tire une satisfaction de ces moments de partage et de solidarité (…) Notre prophète nous a tous recommandé de toujours partager. Le jeûne pour nous, consiste à se priver de tout ce qui nous  avons de plus pour se consacrer à Dieu  tout au long d’une journée. Après une dizaine de  jours du jeûne, nous avons donc décidé de convier les frères musulmans et non musulmans, ainsi que tous les travailleurs à partager ce repas surtout que nous sommes dans le mois de partage. La rupture collective est devenue une tradition à l’hôpital de Ouassakara. Cette année, nous ferons plus. Parce qu’en dehors du 15^e jour, nous allons nous retrouver le 20e et le 30e jour, pendant la nuit du destin  pour partager d’autres repas comme le recommande le prophète (…) Si nous avions les moyens nécessaires, nous  aurions organisé ce genre de rencontres  pendant les 30 jours du jeûne pour partager afin de nous rapprocher davantage de Dieu. Etant donné que nous sommes limités au niveau des moyens, nous avons décidé de nous retrouver 3 fois pendant ce mois de jeûne pour partager un repas », conclut le Pca Ouattara Clément. Pour sa part, l’Iman adjoint de la mosquée El Hadj Mohamed Cissé de Yopougon-Selmer, Coulibaly Issouf,  soutient mordicus: « (…) Nous sommes tous descendants   d’Adam et Eve (…) »Le sens de cette rupture collective, c’est de montrer que l’Islam recommande le partage. C’est donc pour cette raison que pendant ce mois de jeûne, le président Ouattara Clément a invité aussi bien les fidèles musulmans que non musulmans pour partager un repas.
« Pour nous, cette rupture a un caractère particulier, parce qu’elle traduit tout le sens du partage et de la solidarité. Nous disons merci au président Ouattara et demandons aux et aux autres de prier pour lui afin  que chaque année, il ait la force nécessaire et les moyens pour convier les fidèles musulmans et non musulmans à une rupture collective. Toutes nos  bénédictions au président Ouattara Clément », soutiennent en chœur les convives.

Une correspondance particulière d’EKB

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