Politique

[Côte d’Ivoire Reprise des élections] Quand des individus sèment la violence impunément


Les populations de Port-Bouët (commune du district d’Abidjan) et de Grand-Bassam (ville côtière) se sont illustrées négativement, le dimanche 16 décembre 2018, à la reprise du vote pour les élections locales en Côte d’Ivoire.

Désormais, entre les partisans du Rhdp unifié et ceux du Pdci-Rda, la violence prend du volume. En témoigne le comportement des vandales à Port-Bouët et à Grand-Bassam où le Pdci et le Rhdp s’affrontaient lors de la reprise du vote pour les élections locales.

Hier dans ces deux localités, des individus armés mandatés, sûrement pas des candidats, ont semé la violence dans plusieurs bureaux votes, au nez et à la barbe des forces de l’ordre. À Grand-Bassam, selon l’Agence ivoirienne de presse (AIP) des loubards armés de gourdins et pistolets de petits calibres ont empêché le bon déroulement des élections municipales, dans des centres de vote de Bassam 1, 2, 3 et 4, au collège moderne et au collège Impérial.

Installés dans des voitures de type 4X4, ces quidams ont, selon le confrère sillonné ces centres de vote, en procédant à des destructions. Au Collège moderne et à l’EPP Bassam 1, ces individus ont tiré des coups de feu en l’air et ont détruit les urnes de ces centres de vote. L’équipe de la Radio télévision ivoirienne (RTI, publique) a été molestée et sa caméra cassée à Bassam 1.

Même décor apparent à Port-Bouët où la situation était tendue.  Dans l’après-midi, le siège du candidat PDCI a été pris à partie. Des vitres brisées, des fenêtres casées. Des jeunes cagoulés ont investi la plusieurs bureaux de vote commune.

À Lakota lors du scrutin du 13 octobre, il y a eu mort d’homme et de nombreux blessés. Les forces de l’ordre ont arrêté des individus avec des armes blanches, des gourdins et des pistolets. Aux dernières nouvelles, ils auraient été libérés.

Toutes les six communes et les deux régions ont vécu les moments de violence extrême, mais les actes restent impunis

À quelques mois de la présidentielle de 2020, la violence refait surface comme personne n’est arrêtée, après ces actes sombres, certains candidats mandatent ces loubards pour commettre la chienlit.

Les résultats des 6 communes et 2 régions sont attendus où il y a eu la reprise des élections.

Kpan Charles

 

 

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