Politique

[Côte d’Ivoire Reprise des élections municipales à Lakota] Samy Merhy accueilli en fanfare par la population


-Le candidat indépendant maintient sa forte popularité et tient un langage de paix et d’union

La fièvre de la reprise des élections municipales partielles s’est emparée de Lakota, le dimanche 9 décembre, jour du lancement de la campagne du candidat indépendant, Samy Merhy et son staff, quand ils ont foulé la cité des Eléphants vers 13h GMT.

Jeunes, femmes, adultes et vieux étaient massée aux abords des artères depuis le carrefour principal d’entrée de la ville, ce dimanche, pour accueillir comme un seul homme, leur ‘’fils’’, leur ‘’frère’’, leur ‘’enfant’’, leur neveu, celui qu’ils appellent affectueusement, ‘’Notre Champion’’ : Samy  Mery, candidat indépendant aux municipales 2018 à Lakota.

À l’image de cette sexagénaire, Samy Merhy garde la confiance des populations de Lakota

Accueille d’un grand jour, démonstration de popularité par des parades aussi. Le cortège du ‘’Champion’’ a répondu à l’accueil par une parade à travers plusieurs artères de la ville, dans un circuit fermé,  jusqu’à la gare de Doudouko, avant le meeting.

Véritable capitaine dans l’eau, Samy Merhy a communié, fusionné avec ses parents, s’offrant même plus  de trois kilomètres de marche pour prendre un bain de foule. Dame Kobé Céline, la cinquantaine, perdue dans cette liesse populaire, n’a pas caché son émotion au quartier Koudoulilié. « C’est émouvant! Il a marché depuis le carrefour jusqu’ici pour nous saluer, c’est le contraire qui m’aurait étonné. C’est vraiment notre neveu, le fils de Lakota », a-t-elle lâché.

Les différentes interventions du lancement de la campagne, à la garde de Doudouko, se sont faites avec des mots d’union, de paix et surtout de cohésion entre les filles et fils de la cité des Éléphants. Tous ont apporté leur soutien au candidat indépendant et ont appelé à sortir massivement, dans le calme pour voter leur ‘’Champion’’, dimanche. « Samy, est le fils de tout Lakota. Ce n’est pas une affaire de Dida, Bété ou de Dioula. Il faut sortir de ces idées qui divisent, et aller à une élection paisible pour la victoire de notre champion », a conseillé en substance, Mohamed Ezzédine, président de la jeunesse communale de Lakota.

Au crachoir, le candidat indépendant a fait observer une minute de silence pour les victimes des événements douloureux du mois d’octobre dont le pic a fait la mort au scrutin du 13 octobre : « Je prends la parole avec beaucoup d’émotions, j’ai compris combien de fois nous avons souffert, comment c’était dur, j’ai compris que les élections passées ont provoqué, ici, des scènes de violences les plus indescriptibles. Il y a eu des blessés, un mort. Je présente toutes mes sincères condoléances aux familles qui ont perdu un être cher ».

« J’ai payé le prix de la violence pour vous »

« Celui qui va créer les troubles, sera déféré. Je veux des élections apaisées, dans le calme et dans la paix, des mots qui caractérisent, Lakota et ses population ».

Il rendu un hommage mérité aux populations, et surtout aux têtes couronnées, à qui il a adressé de vives salutations et félicitations pour leur engagement pour la continuité de développement de Lakota avec lui. Samy Merhy a exprimé sa forte conviction à servir ses parents de Lokata contre vents et marrées. « J’ai fait face à toutes sortes de menaces et d’intimidations, j’ai même échappé à un assassinat,  c’est ça aussi le prix à payer pour le développement que j’ai payé pour vous», a rappelé le candidat, avant de demander à ses soutiens de maintenir la flamme de la paix et de l’union fasse au désordre et à la violence d’où qu’ils viendront : « En tant que maire, j’ai ce permanent souci de vous  garantir un climat de paix, comme ce fut le cas pendant ces cinq ans de notre mandat. Un mandat qui nous a permis de faire de Lakota une ville lumière.»  Non sans illustrer les faits marquants de développement amorcé. « Quand on parle d’élections municipales, il s’agit de développement. Et nous en avons donné la preuve. Pendant cinq ans, nous avons travaillé et reçu des prix, notamment le prix Alassane Ouattara. Nous faisons la promotion du Président de la République. S’il est venu ici à Lakota, c’est pour sa promotion. S’il a fait de moi le meilleur maire 2016, c’est pour la promotion du développement. Et quand il nous donne 3 milliards FCFA, c’est pour la promotion de la Côte d’Ivoire. Donc, nous faisons la promotion de la Côte d’Ivoire », a précisé le ‘’Champion’’, tout en témoignant sa confiance en la justice ivoirienne. Qui a, en toute souveraineté, a « invalidé cette simulacre d’élection à Lakota lorsque nous avons produit les preuves des irrégularités

« Sortez massivement et paisiblement pour voter et nous donner notre victoire»

« C’est, la preuve, a-t-il poursuivi, que l’heure de l’impunité est finie. Trop, c’est trop. Ils ont dit que je ne suis pas populaire, vous venez de démonter le contraire, ce dimanche. Il reste la bataille des urnes. Allez-y massivement leur démontrer cela comme vous l’avez fait aujourd’hui. Ensemble, nous avons marché, dans une communion totale, sur plus de 3 kilomètres. Nous sommes partis du carrefour, pour revenir ici. »

« Samy, est le fils de tout Lakota »

Pour Samy Merhy  le 16 décembre, il faut « gagner ces élections dans les villages, dans les quartiers pour montrer le triomphe de la vraie démocratie, pour montrer que vous avez encore besoin de votre fils ». Cela est d’autant plus important que la sécurité, assure-t-il, est garantie.

Plus de 500 agents des forces de l’ordre mobilisées pour la sécurisation du scrutin. Un vrai moyen de dissuasion, mais aussi de répression, à la grande joie du meilleur maire ivoirien 2016 qui prévient : « Celui qui va créer les troubles, sera déféré. Je veux des élections apaisées, dans le  calme et dans la paix, des mots qui caractérisent, Lakota et ses population ».

Samy Merhy, maire sortant candidat à sa propre succession a lancé sa campagne avec des mots de paix et de d’union entre les filles et fils de Lakota pour un meilleur développement de la commune. Il a appelé à la retenue et au dialogue face à la violence et aux troubles.

Kpan Charles avec le Sercom du candidat

 

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