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[Côte d’Ivoire Réforme de la CEI] Civis Côte d’Ivoire veut un dialogue tripartite : gouvernement, opposition politique et société civile


L’Association citoyens & participation, Civis Côte d’Ivoire a organisé, le mardi 19 février 2019, à l’espace Cereao à Cocody, une conférence-débat sur le sous-thème : « Réforme de la CEI : Quelles options pour la paix en Côte d’Ivoire ? »

«Pour Civis-ci, cette conférence-débat, une tribune pour aller au-delà de la recomposition du bureau de la Commission électorale indépendante (CEI) et interroger les enjeux pour la paix, les attentes citoyennes en matière d’avancées démocratiques et consolidation de la paix ». Voilà en substance l’une des réponses du président de cette plate-forme de la  société civile, Dr Kouamé Christophe.

Le débat sur la réforme de la CEI et de certaines institutions de la République, notamment la Cour constitutionnelle et la Cour suprême pour garantir des élections justes, transparentes, crédibles et surtout la cohésion sociale et la paix, est loin de prendre fin en Côte d’Ivoire.

Pour Dr Kouamé Christophe la réponse à cette question, se trouve dans l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (Cadhp). Mieux, il propose un dialogue tripartite entre le gouvernement, l’opposition et la société civile.

En effet, cet arrêté demande à l’État de Côte d’Ivoire de reformer la loi n° 2014-335 du 18 juin 2014 portant composition, organisation, attributions et fonctionnement de la Commission électorale indépendante afin la rendre conforme à ses engagements internationaux.

Bamba Siaka, ancien membre du Conseil constitutionnel et membre de la Commission nationale électorale, et Dr Arsène Désiré Néné Bi, président de Actions pour la protection des droits de l’Homme (Apdh) ont fait des interventions similaire.  « Nous proposons un modèle apolitique pour notre pays, avec une possibilité pour les politiciens d’avoir un droit de regard en tant qu’observateurs au sein de la CEI », a indiqué Dr Arsène Désiré Néné Bi.

Bamba Siaka, a estimé que la paix dépend de la sincérité des résultats des urnes. « Faisons en sorte que les résultats qui sortent des urnes soient respectés en Afrique » invitant, par ailleurs que « les résultats des urnes ne doivent pas être modifiés.»,

Depuis le 21 janvier, date à laquelle l’État de Côte d’Ivoire a initié les négociations, Civis-ci et ses paires de la société civile se sont engagés pour faire des propositions. Par ailleurs, le premier responsable de CIVIS-CI, a relevé cinq principes qui sont l’impartialité, l’intégrité, la transparence, l’inclusivité et la régularité.

Un modèle de réforme de la CEI et des institutions qui ont un lien avec les élections été proposé et déposé auprès des autorités compétentes.

Selon Dr Kouamé Christophe, cette conférence-débat est le début d’une série de rencontres de sensibilisation des populations qui se tiendront à Yamoussoukro le 19 mars 2019, et à Aboisso le 19 avril 2019.

Fidèle Neto

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