Côte d’Ivoire : Les propositions du Synesci pour sauver l’école ivoirienne


Bouaké 19-03-2017 (lepointsur.com) Effectifs pléthoriques ,inexistence de salles de collections, sous-équipement en matériels didactiques, violences et indisciplines dans les établissements, mauvaises conditions de travail des enseignants sont entre maux qui minent le système éducatif ivoirien.

Face à  ce sombre tableau, le bureau exécutif national du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci)  donne ses recettes pour guérir la plaie qui ronge l’environnement éducatif.

Traoré Siaka, Secrétaire général national de ce syndicat a échangé le samedi 18 Mars 2017 avec ses camarades syndiqués de Bouaké. Cette  a permis de faire le diagnostic du système éducatif ivoirien.

« Nous sommes venus offrir aux enseignants de façon générale et particulièrement aux militants du Synesci une nouvelle vision faite à partir d’un constat de notre système éducatif, des critiques pertinentes. Nous avons fait des propositions, des résolutions des différentes difficultés que traverse le système éducatif. Nous attendons de nos camarades de Bouaké des observations, des suggestions afin que nous recueillons toutes les informations pour les présenter à l’autorité afin de trouver une solution aux problèmes des enseignants », a indiqué Traoré Siaka avant d’énumérer quelques pistes de solutions à savoir : la réduction des effectifs d’élèves dans les salles de classes par la réhabilitation des salles de classes hors d’usage et la construction de nouvelles salles de classes, la construction de salles de collection, d’air de jeu et équipement en matériels didactiques,  l’instauration d’un cadre vie sain par la destruction des maquis et bars situés aux alentours des établissements.

Pour terminer Traoré Siaka  a plaidé pour  l’amélioration des conditions  de vie de l’enseignant.

De fait,  il demande à l’Etat le paiement intégral du stock des arriérés dus depuis 2009 et souhaite la  revalorisation de  l’indemnité contributive de logement qui selon lui, n’a connu aucune hausse depuis 34 ans.

Simon Debamela,Correspondant

 

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