CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 6-1-2018) A peine a-t-il demandé pardon à la nation, le jeudi 4 janvier 2018, pour les mutineries enregistrées dans plusieurs casernes du pays, que les propos du Chef d’Etat-major des Armées, le général de corps d’Armée, Touré Sékou, ont été contrariés par une autre mutinerie, le vendredi 5 janvier 2018 à Bouaké.

A l’origine de cette énième mutinerie, la difficile cohabitation entre Forces armées de Côte d’Ivoire et éléments du Ccdo (Centre de coordination des décisions opérationnelles) affectés pour la sécurisation de la capitale de Gbêkê. «  Nous éléments des Faci, trouvons un peu exagéré le comportement de Traoré Amoudé du Ccdo et de ses hommes qui eux-mêmes, ne sont pas des militaires réellement dit. C’est l’un dans l’autre qui a provoqué ce que vous avez vu ce vendredi matin à Bouaké. Ce qui est sûr, c’est une altercation entre militaires et Ccdo », confirme une source militaire sur place.

En tout état de cause, cette sortie inappropriée des militaires achève de convaincre que la quiétude tant souhaitée n‘est pas pour demain dans cette ville du pays qui ne cesse de subir l’humeur des hommes en armes. Quad bien même elle a été contenue, cette mutinerie vient mettre au goût du jour la question de l’indiscipline dans les rangs de l’Armée ivoirienne.

Idrissa Konaté

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