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[Côte d’Ivoire Prochain congrès de l’Unjci] Le directeur de campagne de Bamba Idissa fait des précisions


Le directeur de campagne de la liste ‘’solidarité et efficacité’’, conduite par Bamba Idrissa, a prononcé une conférence de presse le jeudi 6 juin 2019, à Abidjan pour faire tomber la ‘’fièvre’’ des rumeurs sur le probable rejet de la candidature de son candidat. Nous vous proposons l’intégralité de la déclaration liminaire du directeur de campagne, Sam Wakouboué

ELECTION 2019 DE L’UNJCI

Liste SOLIDARITE ET EFFICACITE DE BAMBA IDRISSA

CONFERENCE DE PRESSE:

Propos liminaires

Mesdames et Messieurs

Cher(e)s Consœurs, Chers confrères

Chers électeurs du vote du président de l’UNJCI 2019

Les journalistes professionnels de Côte d’Ivoire, selon les dispositions légales de notre union nationale, devraient renouveler les instances dirigeantes en cette année 2019 depuis le 17 avril passé.

Après quelque temps de flou et d’hésitations, le Conseil d’administration a finalement décidé de mettre fin aux supputations, du reste légitimes, sur la tenue du vote, en annonçant la tenue du congrès de l’UNJCI, finalement pour les 20 et 21 JUILLET 2019.

Nous, membres de la liste SOLIDARITE ET EFFICACITE du candidat Bamba Idrissa dont le je suis le Directeur de campagne,  saisissons ici cette occasion pour traduire nos félicitations au Conseil d’administration qui a su se mettre au-dessus de la mêlée, pour ne pas allonger l’attente des journalistes de Côte d’Ivoire, qui est de voir les instances dirigeantes de l’UNJCI, être renouvelées en cette année.

Ceci dit, il est important pour la Direction de campagne du candidat Bamba Idrissa, d’inviter le Conseil d’administration de l’Unjci à tout mettre en œuvre, pour l’organisation d’un congrès qui devra se solder par un vote transparent, crédible et défait de toute contestation de l’ensemble des parties impliquées dans ce jeu électoral.

L’Unjci est la vitrine de tous les journalistes ivoiriens, encore mieux celle du métier de journaliste en Côte d’Ivoire.

Nos aînés et devanciers, nos partenaires, nos dirigeants du pouvoir d’État, qu’il me sera impossible d’énumérer l’ensemble ici, en leur rang, grade et qualité, observent de loin notre engagement à redonner à l’union, son lustre d’antan. Nous ne devrons point les décevoir en la matière.

C’est pourquoi, pour la liste conduite par Bamba Idrissa, l’union des journalistes doit désormais se revêtir d’une autre mission encore plus noble que celle de se limiter à des festivités annuelles.

Faire en sorte que l’union retrouve une place de choix dans les grands rendez-vous du monde, où l’intérêt des journalistes ivoiriens lui impose d’être présente.

Ce challenge, nous le réussirons, soyez-en sûrs. Et vous en aurez tous les détails dans le programme de gouvernance du candidat lorsque la campagne électorale sera ouverte.

Les défis face à nous, chers confrères, sont grandissimes et nécessitent de nous, une concentration sérieuse sur nos objectifs nouveaux.

La presse ivoirienne attend de nous, assez d’efforts. Nous n’avons pas droit à l’erreur. L’heure est grave, il faut agir avec responsabilité et efficacité.

Sortons des petites raisons des amitiés des petits clubs des soirs et des week-ends, pour nous unir autour de personnes de qualité, pour combattre avec SOLIDARITÉ ET EFFICACITÉ, le mal qui ronge la presse ivoirienne. Le devenir de notre métier en dépend, chers confrères.

C’est en cela que bien que la liste du candidat Bamba Idrissa ait encouragé le Conseil d’administration pour son récent communiqué fixant enfin les dates du congrès 2019, il est important pour les représentants du candidat, de noter des implications que suscitent quelques notes de ce communiqué.

Évoquant les raisons de la tenue du congrès les 20 et 21 juillet prochains, le Conseil d’administration a jugé utile de soutenir que ces dates étaient choisies pour « Permettre aux journalistes retardataires de se procurer la CIJP à la faveur de la 2ème session ».

Tout en saluant l’esprit qui anime le Conseil ici, il est important pour nous, de l’inviter à peser de tout son poids pour que le Conseil exécutif de l’Union ouvre alors une nouvelle session d’attribution des cartes de membre de l’Unjci. Cela s’impose.

Poursuivant ses raisons du choix des dates, le Conseil d’administration évoque la possibilité « d’un second tour qui pourrait se profiler à l’horizon ».

Cette phrase du communiqué du Conseil d’administration, bien qu’au conditionnel, s’apparente pour nous, assez vraisemblablement, à un souhait du Conseil d’administration, de tout mettre en œuvre pour un second tour arraché au forceps.

A toutes fins utiles, la direction de campagne du candidat Bamba Idrissa n’a guère jugé utile cette évocation de second tour dans le communiqué du Conseil d’administration, convaincue qu’elle est, de ce que son candidat n’aura point de mal à sortir vainqueur de ce vote au premier tour.

Ces quelques observations, d’une utilité capitale, faites, la direction de campagne du candidat Bamba Idrissa voudrait saisir cette occasion face aux journalistes pour clore les commentaires et autres débats sur la possibilité de rejet de la candidature de notre champion Bamba Idrissa dit BAMID.

Les raisons évoquées dans les salons et qui justifieraient le rejet probable de la candidature de Bamba Idrissa, seraient :

  • SON APPARTENANCE AU CONSEIL MUNICIPAL DE KOUMASSI

Sur ce point, nous mettons en garde tous les nageurs en eau trouble, qui ne voudraient trouver leur salut que dans la seule élimination du seul véritable candidat présidentiable de cette élection.

A toutes fins utiles, nous signalons à ces messagers du mal, qui voudraient bien salir la noble mission du Conseil d’administration en charge de la validation des candidatures, que bien que l’article 27 de l’Unjci interdit la participation des hommes politiques au jeu électoral de l’union, nulle part cet article ne note, de façon exhaustive, la liste des postes qui confèrent la qualité de personnalité politique à un journaliste. Sur ce point, les textes de l’Unjci demeurent muets et insuffisants. Et cette insuffisance ne peut que bénéficier à notre candidat. Par ailleurs, nulle part dans les statuts et le règlement intérieur, la nomenclature des postes dits politiques ou religieux, est faite : laissant ainsi libre cours à des avis personnels qui ne reposent sur rien du tout.

De tout temps, il nous a été dit dans ce pays, que les élections municipales ne sont point des élections politiques mais des élections de développement.

C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle leur arbitrage échappe au Conseil constitutionnel.

Appartenir donc dans un Conseil municipal, ne peut point conférer la qualité d’homme politique à un expert en communication recruté pour mettre son expertise au service d’une commune.

Le Conseil municipal n’est pas politique, c’est ce pourquoi le premier adjoint au maire de Koumassi est d’ailleurs un homme de Dieu, M. Balley.

En toutes fins utiles, le candidat Bamba Idrissa n’est pas un homme politique. Parce que si nous devrions considérer le contraire de cela, il serait injustifiable que la commission paritaire lui attribue, depuis plus d’une décennie, la carte de journaliste professionnel. Et que l’Unjci en fasse autant, en lui octroyant, sans aucune difficulté, la carte de membre.

Bamba Idrissa bénéficie de tous ces avantages parce que comme la loi ivoirienne le stipule pour reconnaître la qualité de journaliste, le candidat Bamba Idrissa « tire l’essentiel de sa subsistance du métier de journaliste », en sa qualité de Journaliste-secrétaire de rédaction de Soir Info. Mieux, il fut Secrétaire à l’organisation de l’Unjci, de 2013 à 2015.

Sur cette question, nous mettons le Conseil d’administration de l’Unjci face à ses responsabilités, et lui faisons confiance pour refuser de baigner dans le complot en cours, et qu’il ait la sagesse d’éviter à l’Union, une autre crise qui ne ferait que la fragiliser davantage.

Comment est-ce possible qu’avant même le dépôt des candidatures, une campagne insidieuse à cours depuis des mois dans le milieu des journalistes, pour diffuser un rejet certain de la candidature de Bamba Idrissa ?

Nous osons faire confiance au Conseil d’administration dirigé par M. Jérémie Ahouré dont l’intégrité morale est connue de tous, ainsi qu’aux autres membres dudit Conseil.

Nous refusons de croire, un seul instant, que des candidats ou des membres du bureau du Conseil exécutif sortant, ou encore des personnes se considérant comme des magnats de la presse ivoirienne, puissent en imposer au Conseil d’administration.

Nous parlons de complot en cours parce que nous en connaissons les auteurs qui, tapis dans l’ombre, manœuvrent pour atteindre leur but.

Nous n’hésiterons pas à les dénoncer ouvertement, si ces personnes, qui se reconnaissent, n’arrêtent pas leur jeu trouble.

Nous tenons à leur dire que l’Unjci ne saurait être la chasse gardée d’une mafia. Si tel avait été le cas, ceux qui dirigent l’Union en ce moment, ne seraient jamais là.

Ce serait faire une injure à Noël X Ebony, Diegou Bailly, Dan Moussa, Zio Moussa, Honorat De Yedagne, Amos Beonaho etc, que de vouloir contrôler l’Union ad vitam aeternam.

Car, pour notre part, au lieu de chercher à écarter coûte que coûte un candidat valeureux, il faut féliciter ce genre de journalistes qui sont une fierté pour le secteur:

  • Assalé Tiémoko élu maire de Tiassalé
  • Charles Sanga élu maire de Tafiré
  • Denis Kah Zion élu maire de Toulepleu
  • Chantal Fanny élue maire de Kaniasso
  • Beugré Joachim de Jacqueville

Ils sont tous et toutes, nos fiertés à nous tous, et non des hommes politiques.

  • SON ABSENCE AUX ACTIVITES DE L’UNJCI

Cet argument reste pour nous, le plus convainquant du complot d’élimination de notre candidat en cours. Car, nulle part, chers confrères, les textes de l’Unjci n’imposent une liste de présence aux activités de l’Unjci. En tout cas, moi-même qui vous parle ici, ainsi que vous-mêmes qui êtes devant moi ici, personne d’entre nous, présent à une cérémonie de l’Unjci ne s’est une fois vu proposer une liste de présence pour prendre part au tournoi de la confraternité, au gala de la nuit des Ebony, aux activités du 3 mai relatives à la liberté de la presse, à la cérémonie de dons aux enfants des journalistes, à des funérailles ou au mariage d’un confrère et j’en passe. Alors, sur quelle base légale, les nageurs en eau trouble pourront-ils prouver la non-participation du candidat Bamba Idrissa à ces activités phares de l’Unjci. Là encore, les textes de l’Union sont muets. Et cette insuffisance ne peut que profiter à l’accusé, car ce n’est pas à lui d’apporter la preuve de son innocence mais à ceux qui l’accusent de démontrer sa condamnation.

Toutes ces démonstrations sont faites, chers confrères, pour vous dire que Bamba Idrissa est bel et bien candidat pour briguer la présidence de l’UNJCI 2019.

Aussi, conformément aux textes de l’Union, nous exigeons ici et maintenant, la publication de la liste des détenteurs de la carte des membres de l’Unjci à jour, pour une question de transparence et d’équité.

Pour terminer, le candidat Bamba Idrissa me charge de traduire ses salutations fraternelles à tous les autres potentiels candidats avec qui, il entretient des relations privilégiées. Allons aux élections, que le meilleur gagne. Et j’en suis convaincu, le meilleur, c’est le candidat Bamba Idrissa, tête de la liste SOLIDARITÉ ET EFFICACITÉ

J’ai parlé.

Je reste dans l’attente de vos questions

Sam Wkouboué

Directeur de campagne de Bamba Idrissa

40 00 70 71

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