Côte d’Ivoire-Présidentielles 2015 : Zadi Djédjé s’insurge contre l’appel de Daoukro et annonce sa candidature


Zadi Djédjé, le président du Fp-u (Front populaire unis) ne veut pas être comptable de l’appel de Daoukro, au cours duquel, le président Henri Konan Bédié invitait, à la date du mercredi 17 septembre 2014, tous les militants du Pdci (Parti démocratique de Côte d’ivoire) à soutenir la candidature unique.

Là-dessus, il a organisé une conférence de presse le lundi 22 septembre au siège de son parti pour dire sa part de vérité. Mieux, le néo-chef de parti politique a, au cours de cette rencontre avec les journalistes, officiellement annoncé sa candidature pour briguer la présidentielle d’octobre 2015.

« Je suis candidat contre Alassane Ouattara en 2015 », a souligné le président du Fp-u. Puis Zadi Djédjé d’insister que l’alliance Rhdp ne lui fait pas peur. Il a illustré ce schéma avec le passage biblique où le petit David était opposé au grand Goliath.

Par ailleurs, le jeune leader pro-Gbagbo a donné de la voix pour s’insurger contre l’appel de Daoukro qui, selon lui, laisse planer le danger sur la paix sociale en 2020, lors de l’alternance prévue entre les alliés du Rhdp.

Car, pour Zadi Djédjé, il serait difficile pour les jeunes leaders du Rdr de sacrifier leur carrière politique au profit de ceux du Pdci en 2020, lorsqu’il s’agira de l’alternance qui doit aboutir à la prise des rênes du pouvoir par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire.

« Je voudrais dire à Bédié et à Ouattara de nous laisser un héritage de paix », a-t-il insisté. D’autant que selon lui, il est nécessaire que les deux leaders laissent le choix aux plus jeunes de décider, au risque de livrer le pays à des lendemains incertains.

Conscient de ce qu’un seul parti politique ne peut pas remporter d’élection en Côte d’Ivoire, Zadi Djédjé a invité au rassemblement de tous les partis pro-Gbagbo, en vue de reconquérir le pouvoir d’Etat.

Par contre, il s’est réjoui du retour d’Abel Naki, le président du Cri panafricain. Il est d’autant plus heureux de ce retour qui lui donne raison d’avoir, très tôt, choisi la voie de la négociation, lorsque son mentor politique Laurent Gbagbo avait été arrêté.

Idrissa Konaté

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