Abidjan, le 25-09-2020 (lepointsur.com) À quelques semaines de la présidentielle de toutes les interprétations en Côte d’Ivoire, Dr Boga Gervais invite le seul candidat de l’opposition, Kouadio Konan Bertin (KKB) à rejoindre l’opposition, qui proclame « la désobéissance civile ».

C’est dans une lettre ouverte, ce vendredi 25 septembre depuis l’Italie où il réside que Dr BOGA Sako Gervais s’est adressé à Kouadio Konan Bertin dit KKB, seul candidat de l’opposition à vouloir résister à l’appel de ses pairs qui annoncent « la désobéissance civile ».

Se réjouissant de le voir figurer parmi les trois candidats de l’opposition miraculeusement sélectionnés par le Conseil Constitutionnel à la solde du Chef de l’État Alassane Dramane Ouattara et également ses ambitions de vouloir faire sortir la Côte d’Ivoire du tourbillon des violences meurtrières dans lesquelles les devanciers l’ont plongée depuis la mort du « père de la Nation », Feu le Président Félix Houphouët-Boigny, dont il rêve, ne saurait être mené et remporté par lui seul.

Par conséquent, pour ce combat d’une Côte d’Ivoire des trois P, « Paix, Prospérité et Partage », il l’invite à regarder la réalité de sa fragilité en face et à se résoudre à suivre le mot d’ordre de l’opposition pour que le pays soit gouverné demain sur une nouvelle orientation.

« C’est Ensemble, avec tous nos compatriotes aimant véritablement notre pays, que notre génération devra réaliser ce grand rêve, soutenue en cela par ceux de nos Aînés redevenus « éclairés », notamment le Président Henri Konan Bédié – contrairement à ce que tu peux penser », précise-t-il.

Tout en lui apprenant que, même Guillaume Kigbafori Soro, qui avait porté le lourd fardeau de la rébellion armée pour le compte de M. Alassane Dramane Ouattara et avec qui, lui KKB a longtemps pactisé au sein du RHDP de l’époque, a résolu aujourd’hui de défendre la Patrie, aux côtés des Présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

De ce fait, ce n’est pas lui, KKB, son cher ami et frère qui ramerait à contre-courant de l’histoire glorieuse de la chère patrie. Ainsi, il le déconseille vivement cette voie, parce qu’elle est sans issue.

Par ailleurs, le ramenant vers des valeurs qui les caractérisent et que lui KKB n’ignore guère, car le sachant Dida de par sa mère, le Dida est quelqu’un de Loyal, de Franc et d’Altruiste. Et jamais, il ne mène de combat pour soi-même ou pour sa seule famille ; mais plutôt pour la collectivité.

En un mot, il l’exhorte à rejoindre ses Frères et Sœurs Ivoiriens, qui s’unissent enfin pour sauver la Mère-Patrie, dont les fruits devront dorénavant profiter d’abord aux Ivoiriens. Sans toutefois laisser Alassane Ouattara et son régime ternir son beau combat de toute une jeunesse, en se dressant contre la Côte d’Ivoire de Demain…

Médard KOFFI

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