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[Côte d’Ivoire/ Sodexam] La météo annonce de forte pluie en 2019


La saison pluvieuse s’annonce pour bientôt en Côte d’Ivoire (PH/DR)

Abidjan, 22-3-2019 (lepointsur.com) À l’initiative du Centre régional AGRHYMET et africain pour les applications de la météorologie au développement (ACMAD), le 6e forum régional des Prévisions saisonnières des caractéristiques agro-hydro climatiques pour les pays du Golfe de Guinée  (PRESAGG-06) s’est tenu du 25 février  au 1er mars 2019 à Cotonou .

Cet atelier auquel participait la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (SODEXAM) a vu l’élaboration des prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques pour ces pays pour la saison des pluies allant de mars à juillet 2019. Concernant la Côte d’Ivoire, il  ressort en effet, de cette rencontre  qu’au cours de la période Mars-Avril-Mai (MAM) 2019, les cumuls pluviométriques saisonniers « soient supérieurs aux cumuls moyens de 1981-2010 dans le Sud (300 à 500 millimètres), soit une hausse de 5% par rapport à l’année 2018, et le Littoral (400 à 600 millimètres) de la Côte d’Ivoire, soit une hausse de 1% par rapport à l’année 2018 », selon un document à nous transmis par la SODEXAM.

À en croire ledit document, dans la moitié Nord du pays, la population ivoirienne pourrait s’attendre à des cumuls pluviométriques saisonniers variant entre 150 et 200 millimètres au Nord, soit une hausse de 30% par rapport à 2018, et entre 200 et 450 millimètres au Centre, soit une hausse de 2% par rapport à 2018. Aussi, précise-t-il, « au cours de la période Avril-Mai-Juin (AMJ) 2019, les cumuls pluviométriques saisonniers pourraient être proches, et même supérieurs aux cumuls moyens de la période 1981-2010 au Nord (250 à 400 millimètres), soit une hausse de 26% par rapport à l’année 2018, au Centre (300 à 500 millimètres), soit une hausse de 10% par rapport à l’année 2018, au Sud (400 à 600 millimètres), soit une hausse de 28% par rapport à l’année 2018, et sur le Littoral (600 à 900 millimètres), soit une hausse de 4% par rapport à l’année 2018 ».

Le signataire dudit document poursuit pour dire que  la saison des pluies débute en moyenne entre le 21 mars et le 20 avril dans le Sud du territoire ivoirien. « Pour l’année 2019, la saison des pluies a démarré de façon précoce (avant le 21 Mars) dans les localités du Centre-Ouest, Centre-Est, du Sud et sur le Littoral. Toutefois des débuts tardifs (au-delà du 20 Avril) pourraient être observés dans les régions du N’Zi, du Bélier, du Tonkpi et du Haut-Sassandra, » fait-il remarquer.

Face au risque de sécheresse, la Sodexam a fait plusieurs recommandations à savoir :- Diversifier les activités génératrices de revenus et promouvoir des pratiques agricoles comme le maraîchage et l’agroforesterie pour pallier au déficit de production qui pourrait toucher les zones exposées aux séquences sèches; Privilégier les espèces et variétés résistantes au déficit hydrique ; – Adopter des techniques culturales de conservation de l’eau du sol ; Promouvoir l’irrigation et assurer une gestion rationnelle de la ressource en eau pour les cultures et les autres usages.

Concernant les risques d’inondation, il est recommandé – d’éviter l’occupation anarchique des zones inondables (aussi bien pour les habitations que pour les cultures) ; Mettre en place et opérationnaliser des systèmes intégrés de suivi et d’alerte précoce du risque d’inondation; Renforcer les échanges entre les agences en charge du suivi des inondations, celles de la réduction des risques de catastrophes et celles en charge des aides humanitaires ;

Sensibiliser les populations des zones exposées ; Curer les caniveaux pour faciliter l’évacuation des eaux de pluies ; Prévoir des sites d’accueil pour les populations sinistrées ; Créer des réservoirs de collecte et de conservation d’eau de ruissellement. Face au risque de maladies pour atténuer le risques de choléra, de malaria, de dengue, de bilharziose et de diarrhées dans les localités humides ou inondées, il est fortement recommandé de : – Renforcer les capacités des systèmes nationaux de santé et des plateformes nationales de réduction de risques de catastrophes;

Diffuser des informations d’alerte et de sensibilisation sur les maladies climato sensibles, en collaboration avec les services de la météorologie et de la santé ; Prévenir les maladies, en vaccinant les populations et les animaux ; – Mettre en place des stocks de moustiquaires, d’antipaludéens, de chlore et d’autres produits de traitement de l’eau ; Renforcer la vigilance contre les ravageurs des cultures (chenille légionnaire et autres insectes nuisibles).

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