[Côte d’Ivoire/Politique nationale] Semaine chaude pour le PDCI
Abidjan, 16-12-2024 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : CEDEAO-AES, on joue les prolongations jusqu’au 29 janvier 2025. Politique nationale, semaine chaude pour le vieux parti. Education nationale, Petromax demande des prières pour l’apaisement à l’école. Bediala, après la bêtise humaine, l’appel à la cohésion. L’Asec Mimosas coule à Alger.
“ Un divorce porte toujours une leçon : celui qui se profile à l’horizon entre la CEDEAO et l’AES a pour nœud, les coups d’État. L’irruption des militaires sur la scène politique est un coup d’État. Les changements des constitutions par certains dirigeants qui veulent ainsi se maintenir au pouvoir constituent des coups d’État. ’’
La rupture est consommée ou presque, mais la CEDEAO ne veut pas se précipiter. Elle prend acte de la volonté des pays de l’AES (Mali, Burkina, Niger) de faire bande à part. Elle se donne une période transitoire de six mois pour entériner les clauses de la séparation.
À l’impossible, nul n’est tenu. Les défis qui se posent aux pays de la CEDEAO sont nombreux. La question sécuritaire, par exemple, est transversale. Aucun pays ne peut faire face tout seul à l’extrémisme violent, au terrorisme. L’autre question, la libre circulation des biens et des personnes.
Les militaires veulent donner des complexes aux dirigeants civils de la communauté des États de l’Afrique de l’Ouest. Un divorce porte toujours une leçon : celui qui se profile à l’horizon entre la CEDEAO et l’AES a pour nœud, les coups d’État. L’irruption des militaires sur la scène politique est un coup d’État. Les changements des constitutions par certains dirigeants qui veulent ainsi se maintenir au pouvoir constituent des coups d’État. La CEDEAO doit en finir avec tous les coups d’État et surtout, les condamner au même titre. Autrement, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
“ Une chose est au moins sûre : la bataille des héritiers, fils et petits-fils des pères fondateurs aura lieu. Avec une avance certaine pour le jeune président du vieux parti. Il a l’appareil du parti à sa disposition. Des branches vont sûrement se détacher, soutenues ou pas par des vents violents venus d’ailleurs. ’’
Au plan national, le vieux parti a marqué l’actualité. Les échanges corsés entre les « disciples de JLB » et la direction légitime et légale incarnée par l’ancien banquier suisse ont animé les officines. Les spectateurs, dans les tribunes, comptent les coups.
Une chose est au moins sûre : la bataille des héritiers, fils et petits-fils des pères fondateurs aura lieu. Avec une avance certaine pour le jeune président du vieux parti. Il a l’appareil du parti à sa disposition. Des branches vont sûrement se détacher, soutenues ou pas par des vents violents venus d’ailleurs.
Le vieux parti n’est pas à sa première contradiction interne. Le père fondateur puis le Bouddha ont su tenir le cap à chaque fois. Comme Milord dans le film, à Tithi de jouer…
“ L’ancienne ministre de la Cohésion sociale a exhorté, à l’occasion, les Ivoiriens et les Ivoiriennes à faire en sorte que « la paix soit visible dans nos comportements ». ’’
Petromax joue bien la partie. Elle n’a pas faibli devant les tentatives de certains élèves de troubler l’école. Marraine de la fête de charité à la quasi-paroisse St-Raphaël d’Abatta, elle a sollicité des prières pour le pays, mais aussi pour l’école : « J’invite chacun de nous à s’engager pour une école qui fait rêver, qui produit des cadres de qualité ».
L’ancienne ministre de la Cohésion sociale a exhorté, à l’occasion, les Ivoiriens et les Ivoiriennes à faire en sorte que « la paix soit visible dans nos comportements ». Comme un écho aux tristes événements de Bediala, (8 décembre 2024) dans le Haut-Sassandra. Ta tante de Galébré y était pour apaiser les esprits et rappeler la nécessité de la cohabitation harmonieuse entre les communautés et le respect de la vie humaine.
“ Trois à zéro, dans un stade bondé et surchauffé. Toute la différence avec les supporters ivoiriens qui se nourrissent de clashes à deux balles sur les réseaux sociaux. ’’
Un mot de football, l’Afrique brule toujours les clubs ivoiriens. Question de niveau. Le Stade d’Abidjan, pour sa troisième sortie en phase de poule, a coincé à domicile, face à Orlando Pirates, la bien nommée (1-1). L’Asec Mimosas a été sévèrement punie à Alger par l’USMA. Trois à zéro, dans un stade bondé et surchauffé. Toute la différence avec les supporters ivoiriens qui se nourrissent de clashes à deux balles sur les réseaux sociaux.
Par Fernand Dédeh