Abidjan, 25-06-2020 (lepointsur.com) Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville d’Abidjan très tôt ce jeudi 25 juin 2020, ont causé d’importants dégâts. Plusieurs quartiers de différentes communes se sont retrouvés sous les eaux après le passage des intempéries.

De la Riviera Palmeraie, un quartier huppé de la capitale économique ivoirienne, en passant par Abobo et Williamsville, le constat des dégâts causés par ces fortes pluies font froid dans le dos. Maisons inondées, voitures emportés, les rues aux allures de rivières agités, tel est le triste visage que présentaient certains quartiers d’Abidjan ce jeudi matin.

Impuissants et incapables d’agir devant la furie des eaux de ruissellement, les populations lançaient des SOS à travers des vidéos publiées en direct sur les réseaux sociaux.

Certainement débordés par les cas d’alerte, les services de secours et d’interventions mettent tout en œuvre pour éviter la catastrophe. « Les services de secours sont à pied d’œuvre dans toutes les zones où des inondations ont été signalées », rapporte une source sécuritaire.

Pour l’heure aucun bilan officiel n’est disponible. Toutefois au regard des images véhiculées sur la toile et quelques constats faits par nos équipes de reportage, le pire est à craindre, surtout que la météo affiche une vigilance orange sur le littoral ivoirien et particulièrement sur le District autonome d’Abidjan.

« Du Jeudi 25 au Samedi 27 Juin 2020, le district d’Abidjan enregistrera des pluies modérées ou fortes. La vigilance ORANGE demeure », annonce la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique (Sodexam).

Il exactement une semaine, les pluies torrentielles qui s’étaient abattue sur le District d’Abidjan, aux environs de 4 heures du matin avaient faits plusieurs morts et d’importants dégâts dans la commune d’Anyama, suite à un éboulement de terre.

Selon les autorités ivoiriennes, après six jours de recherche, le bilan définitif fait état de 17 morts au sein de huit familles et 19 blessés dont certains cas graves. Cette situation a également engendré la suspension des circulations ferroviaires entre Azaguié et la commune d’Anyama jusqu’à nouvel ordre, après que le talus soutenant la voie ferrée qui traverse ladite commune s’est effondré.

Georges Kouamé

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