Côte d’Ivoire-Médias/Management et promotion du genre : Le Refjpci et l’Unesco accordent leur violon

Agnès Kraidy, présidente du Refjpci

Chaque 3 mai de l’année, le monde entier célèbre la « Journée mondiale de la liberté de la presse. »En prélude à cette commémoration, le bureau de l’Organisation internationale pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à Abidjan, en partenariat avec le Réseau des femmes journalistes et professionnelles de la Communication en Côte d’Ivoire (Refjpci) organise un panel sur le thème « Participation des femmes au management des médias et au processus décisionnel dans l’espace médiatique en Côte d’Ivoire :quels impacts sur l’image des femmes dans les médias et la prise en compte du genre dans les contenus médiatiques ? »

Cet événement se tiendra le 30 avril 2015, sous le coup de 9 heures à l’Hôtel Belle –Côte, Abidjan- Riviera. Une occasion pour les panélistes, notamment Raphaël Lakpé, président du Cnp, Zio Moussa de l’Olped, Euphrasie Hortense Yao, fondatrice de la chaire Unesco « Eau, Femmes et pouvoir de décisions », Anne-Marie Konan-Payne, directrice générale du Centre d’information et de communication gouvernementale (Cicg), de se prononcer sur la question du genre dans les contenus médiatiques et de la participation des femmes au management des médias.

Il est bon de rappeler que la célébration de cette journée coïncide cette année avec le 70 ème anniversaire de l’Unesco, et se tient à quelques semaines du 20 ème anniversaire de la Déclaration et du programme de Beijing. Elle permettra également de revisiter les chemins parcourus de 1945 à 1975 quant au rôle joué par les médias dans la construction d’une société inclusive et la réduction des disparités entre les genres.

« Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et la sécurité à l’ère du numérique. » C’est le thème retenu cette année en Côte d’Ivoire

En somme, cette Journée permet notamment de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

C’est aussi entre autres, un moment de rappel aux gouvernements sur la nécessité de respecter leurs engagements en faveur de la liberté de la presse, de réflexion pour les médias professionnels sur les questions relatives à la liberté de la presse et à la déontologie, de soutien pour les médias qui sont bâillonnés.

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