Abidjan, 13-08-2020 (lepointsur.com) Malgré l’interdiction des manifestations publiques par le gouvernement, des milliers d’ivoiriens sont descendus dans la rue ce jeudi 13 août 2020, pour dire non à la candidature du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à la présidentielle d’octobre 2020.

Les villes de Saïoua, Oumé, Abidjan et biens d’autres ont été secouées par des marches éclatées initiées par les principaux partis politiques de l’opposition et certaines organisations de la société civile.

Ces soulèvements qui étaient prévus se tenir dans le calme ont fini par tourner  à l’affrontement entre force l’ordre et manifestants dans certaines localités. Selon les informations qui nous parviennent plusieurs blessés et 1 mort sont déjà à déplorer du côté de la ville de Bonoua, dans la région du Sud-Comoé.

Le commissariat de police de ladite ville a d’ailleurs été incendié par les manifestants en furie, après le décès de l’un d’entre eux suite à un accrochage avec les policiers.

Le bilan de ces marches éclatées contre la candidature du président du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) à l’élection présidentielle d’octobre 2020, risque de s’alourdir dans les prochaines heures avec la tournure inquiétante que prennent les événements dans certaines villes et communes du pays.

Déjà hier mercredi 12 août 2020, c’est la ville de Daoukro qui affichait une image sombre avec notamment des affrontements entre populations se réclamant de l’opposition et du parti au pouvoir, le Rassemblement pour la démocratie et la paix (Rhdp).

Selon un bilan officiel, 3 personnes ont perdu la vie au cours de ces heurtes et 58 autres ont été blessées. D’importants dégâts matériels sont également à déplorer, dont  une quinzaine de domiciles incendiés et des dizaines de magasins pillés et incendiés.

Georges Kouamé

Commentaires

commentaires