Côte d’Ivoire] M.Kossi Assai Joachim (volailler) : « L’immigration n’est pas forcément, la meilleure voie pour réussir «
Abidjan, 14-08-2019 (lepointsur.com) Après des études sanctionnées par un diplôme professionnel, Kossi Assai par faute de moyens financiers a décidé de prendre son indépendance en s’adonnant au métier de volailler. Jeune dynamique et ambitieux, il veut aller loin et garantir son futur.
A Abidjan, par le biais de M. Kamagaté, un de ses amis, il s’investit dans l’élevage de pintades. « Mon ami Kamagaté m’a conseillé d’entreprendre ce métier qui, selon lui, nourrit son homme. J’ai donc appris à ses côtés durant quatre mois », a-t-il confié, avant d’expliquer que, c’est ce même ami qui l’a proposé à son actuel patron.
L’expérience acquise auprès de cet ami lui permet d’avancer hauts les mains dans cette activité. Bien avant, il débute avec l’élevage des poulets de chair. Mais très vite, il déchante et se reconvertit en volailler de pintades du fait du taux élevé de mortalité des pintades. « Nous avons débuté avec les poulets de chair, mais vu le taux élevé de mortalité, nous avons opté pour les pintades dont le travail est moins contraignant.»
A l’en croire, la vente de pintades est plus rentable, surtout pendant les fêtes notamment le nouvel an, et la Tabaski. Sa clientèle, soutient-il, est basée sur les grossistes. « Nous avons eu une commande de 200 sujets pendant la Tabaski », révèle M. Kossi Assai.
En termes d’approvisionnement en aliments, il explique que des magasins spécialisés sont recommandés. Aussi, pour une tonne d’aliments, il lui faut 2 à 3 sacs de compléments alimentaires. Cependant, comme toute activité, il rencontre des difficultés. Notamment des risques de mortalité des sujets dus la plupart du temps par des animaux domestiques et des reptiles. Pis, il des fois victime de vols. D’où sa présence permanente à son lieu de travail.
«Un modèle pour la jeunesse ivoirienne»
A l’en croire, cette activité rapporte gros. Cependant, en vue d’augmenter son chiffre d’affaires, il souhaite le soutien financier de l’Etat de Côte d’Ivoire.
« J’encourage la jeunesse à s’adonner à cette activité qui est très rentable. Qu’elle évite la facilité pour atteindre ses objectifs, en disant qu’elle a tout perdu. L’immigration n’est d’ailleurs pas forcément, la voie pour réussir. La Côte d’Ivoire revêt d’énormes potentialités pouvant leur permettre de réaliser leur rêve », a-t-il exhorté ses jeunes frères.
Se prononçant sur l’ouverture des guichet-emplois dans les villes de l’intérieur et dans des communes d’Abidjan, il a salué cette initiative du gouvernement ivoirien qui contribue à lutter contre le chômage en Côte d’Ivoire.
« Je rends grâce à Dieu pour la vie qu’il me donne et également pour cette activité qui fait de moi, un Homme. Je dis aussi merci à toutes les personnes qui contribuent à mon mieux être; notamment MM Kamagaté et Yao respectivement mon ami et mon patron. Dieu permette que l’activité connaisse une grande ascension », conclut-il.
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