En vue de lutter efficacement contre le nombre d’accidents de la route et des infractions du code de la route, l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers l’Office national de sécurité routière (l’OSER), a décidé de multiplier le nombre de radars afin de s’assurer du respect des limitations de vitesse. Aussi en plus de cela, le ministère de l’intérieur et de la sécurité a annoncé la mise en place d’un système de gestion intelligent de la circulation routière, associé à la vidéo verbalisation.

La Vidéo verbalisation  qui est de la verbalisation par vidéosurveillance, va permettre entre autres de verbaliser à distance un automobiliste en cas d’infraction au code de la route, car son fonctionnement repose sur les radars automatiques et autonomes ainsi que sur le système de vidéo-surveillance (caméras) associé à un système de gestion automatisée des amendes. Le recouvrement des amendes va se faire lors de la visite technique du véhicule flashé.

Prévu de démarrer dans la ville d’Abidjan à partir du 1er Avril 2019, la phase d’extension de ce projet dans les principales villes de l’intérieur du pays (Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San-Pedro), aura lieu à partir de janvier 2020. Le taux de couverture à mars 2019, à Abidjan, est de 91,6%, soit 1024 caméras installées dans la capitale économique ivoirienne.

A travers ce projet, toutes personnes qui ne se soumettra pas aux normes de la route, sera sanctionnées et payera la contravention qui y va. Selon l’OSER, il existe 3 classes de contraventions routières à savoir : «Les contraventions de 1ere classe: 500 FCFA, les contraventions de 2eme classe: 1 000 FCFA & 10 000 FCFA, les contraventions de 3emes classe: 2 000 FCFA».

En Côte d’Ivoire, les limitations de vitesse sur l’autoroute sont à 90 km/h pour les camionnettes (pick-up) et poids lourds, 120 km/h pour les véhicules légers. En agglomération (milieu urbain) 50 km/h pour les poids lourds, 60 km/h pour les véhicules légers.

Chaque année, d’après les chiffres du ministère de la sécurité,  les routes ivoiriennes font en moyenne 600 morts et 13 000 blessés à la suite des accidents de la circulation. Dans 94% des cas, ces accidents sont provoqués par l’imprudence des conducteurs (excès de vitesse, fatigue, alcool, dépassements dangereux…) d’une part, et par le mauvais état des véhicules d’autre part.

Georges Kouamé

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