Man, 12 juillet 2018 (lepointsur.com) La Haute autorité pour la Bonne gouvernance a organisé les 09 et 10 juillet à la préfecture de Man,une campagne de masse sur les conséquences de la corruption. Pour Jean Jacques Attoungbré, chef de division de cette structure, la corruption est un frein au développement.

Car, soutient-il, si les ressources qui devant renflouer les caisses de l’État se retrouvent dans les poches des individus, comment pourra-t-il réaliser des projets sociaux économiques pour le développement du pays.

Aussi va t-il plus loin pour condamner les cadeaux que reçoivent certaines autorités de leurs administrés ou autres usagés. « La  corruption réduit la capacité des pouvoirs publics à mettre des ressources et services de bases à la disposition de la population ; fausse affection des budgets de ressources; le dysfonctionnement de l’investissement agi sur la croissance et freine le développement... » indique-t-il.

Pour lui, en effet, la corruption est une dégradation de ce qui était saint ou moral. En plus d’expliquer le dispositif juridique et institutionnel de prévention et de lutte contre la corruption, la population a été sensibilisée à la prévention et à l’appropriation des mécanismes de surveillances.

Une plateforme anti-corruption (anticor) présidé par le préfet de région est composé de sous préfets, de députés, de maires, de deux représentants de la chefferie traditionnelle, de deux représentants des confessions religieuses, de deux représentants des directeurs départementaux et les membres du comité local d’intégrité.

Notons que M. N’Diagne Salif Ousmane, membre du bureau national,était le représentant du président N’golo Coulibaly.               Doumbia Balla Moise, district des montagnes

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