Sante

[Côte d’Ivoire/Lutte contre la bilharziose] Un traitement pour enfants de 0 à 5 ans  désormais disponible


Dans le cadre de la lutte contre la bilharziose, le ‘’PRAZIQUANTEL’’, un traitement pour enfants de 0 à 5 ans est désormais disponible.

Sous la direction de l’investigateur principal de recherche de la forme pédiatrique de la bilharziose, le Professeur N’goran Kouakou Eliezer de l’Université Félix Houphouët-Boigny et son équipe, que le ‘’PRAZIQUANTEL’’, a été testé sur un échantillonnage de 84 enfants de plusieurs localités du département de Man.

A l’issue de cet échantillonnage,  tous les enfants ont recouvré la santé, donc désormais, les enfants de 0 à 5 ans bénéficient  d’un traitement contre la bilharziose. Ce qui n’était pas le cas avant 2016, où seuls ceux qui avaient plus que cet âge, pouvaient se faire soigner contre le mal. Une injustice que l’OMS et ses partenaires que sont les firmes pharmaceutiques et les chercheurs viennent de corriger. Les spécialistes de la santé, sont rentrés au laboratoire et ont conçu un médicament dont la forme et le dosage sont en phase avec l’organisme et le goût des enfants de 0 à 5 ans.

Pour ce faire, l’équipe du Professeur a donc entrepris du 2 au 6 avril 2019,  une tournée dans certaines localités pour annoncer la bonne nouvelle, mais aussi sensibiliser les populations sur les comportements à éviter pour ne pas attraper la bilharziose. Le Professeur N’goran Kouakou Eliezer, fera désormais de la mise à disponibilité du ‘’PRAZIQUANTEL’’ dans les localités vulnérables de la Cote d’Ivoire et du Kenya. Le médicament, sera à moindre coût, grâce à l’effort conjugué des Organismes internationaux à charge de la santé et de pays partenaire dont la Grande Bretagne.

La bilharziose est une maladie qui se présente sous 6 formes. Les plus fréquentes en Afrique subsaharienne sont urinaires et intestinales. Les vers parasites responsables de la bilharziose pénètrent dans l’organisme par la peau et affectent les organes tels le foie, les reins, les intestins et la vessie lorsqu’on se baigne ou consomme de l’eau mal propre.

La bilharziose continue de faire ravage surtout dans les villages reculés et qui manque d’adduction en eau potable, ou de défaillances des pompes hydrauliques villageoises et aussi de la mauvaise habitude à se soulager dans les cours d’eau.

Doumbia Balla Moise (Correspondant régional)

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