Côte d’Ivoire : l’Ujpla se félicite la libération du journaliste Beugré Landry
Abidjan, 03-12-2020 (lepointsur.com) Interpelé puis relaxé alors qu’il couvrait une manifestation de militaires retraités, le journaliste Beugré Landry du quotidien l’Inter a repris du service.
L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) qui a exprimé sa joie : « il y a donc eu plus de peur que de mal »,a fait un rapport succinct et urgent sur la situation du journaliste Beugré.
Ci-dessous ledit rapport
Le journaliste Beugré Landry a l’habitude de couvrir les manifestations initiées par une association de militaires à la retraite.
Dans la soirée du 1er décembre 2020, le collaborateur du journal « l’Inter » (Abidjan) reçoit un appel d’un responsable de ces retraités, l’invitant à couvrir une marche le mercredi 2 décembre au matin à Adjamé, dans le périmètre du ministère de la défense.
Alors que la marche entrait dans sa phase active, le journaliste s’activait à effectuer des prises d’images.
C’est à ce moment précis que la hiérarchie du commandement supérieur de la gendarmerie, sur instructions du ministère de la défense, autorise une équipe de patrouille à s’y transporter pour empêcher la manœuvre et procéder à des interpellations.
Il est 08 h12 !
Des individus sont ainsi interpelés et escortés à la brigade de gendarmerie d’Adjamé (quartier commercial, au centre d’Abidjan), logée en face de l’immeuble « le Mirador », abritant la direction générale d’une société de construction immobilière dénommée SICOGI.
Suite à un rapide examen d’identification, l’officier interrogateur constate la présence du journaliste Beugré Landry, employé du groupe de presse Olympe.
Plus tard, ce dernier y est rejoint par son chef de service venu précipitamment aux nouvelles et à son secours.
À 12 h, notre confrère Beugré Landry est relaxé.
Joint au téléphone, M. Coulibaly Vamara, directeur général du groupe olympe, éditeur des quotidiens « l’Inter » et « soir info » confirme l’information de la libération du journaliste Beugre Landry injustement interpellé.
Pour l’ujpla qui lutte pour la sécurité des journalistes et la promotion de la liberté de la presse sur tout le continent africain, il y a donc eu plus de peur que de mal.
Abidjan le 2 décembre 2020
Le secrétaire général adjoint de l’ujpla.
Touré Vakaba