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[Côte d’Ivoire Licenciement abusif à Fraternité Matin] Des ex-employés veulent saisir la justice


80 ex-employés de Fraternité Matin veulent saisir la justice pour licenciement abusif et les droits mal payés.

Le feuilleton licenciement collectif des 123 employés de Fraternité Matin en décembre 2018 pour motif économique continue de faire des vagues. En cause, environ 80 ex-employés affiliés à la Centrale dignité ont décidé de saisir la justice pour licenciement abusif. Ces ex-employés dénoncent surtout le fait que leurs droits n’aient pas été correctement payés par leur ex-employeur.

‘’Plusieurs sources soutiennent qu’une action judiciaire coûterait, à coup sûr  des centaines de millions FCFA à la direction de Fraternité Matin, qui n’a respecté aucune règle dans la mise en œuvre de l’application du plan social décidé par le gouvernement.’’

Sentant le danger venir, la direction de Fraternité Matin a adressé un courrier à l’inspection du Travail d’Abobo-Adjamé pour un arrangement amiable. Ainsi, le 24 mai 2019, une rencontre de conciliation est prévue à l’inspection entre les ex-employés qui seront assistés de la Centrale dignité et la direction de Fraternité Matin.

Plusieurs sources soutiennent qu’une action judiciaire coûterait, à coup sûr  des centaines de millions FCFA à la direction de Fraternité Matin, qui n’a respecté aucune règle dans la mise en œuvre de l’application du plan social décidé par le gouvernement. « On ne profite pas d’un licenciement collectif pour motif économique pour faire des règlements de compte. C’est un processus qui est encadré par des règles. Malheureusement, Fraternité Matin n’a  pas respecté les critères mis en place. Dans ces conditions, l’entreprise risque de subir la foudre de la justice. On procède à un licenciement pour motif économique et on recrute au même moment. Le directeur général,  Venance Konan, vient de recruter un  nouvel assistant et s’est même offert un nouveau véhicule de type 4×4 flambant neuf de plus de 30 millions FCFA. Cela ne paraît sérieux », dénonce le conseil d’avocats des licenciés.

Dans ce bras de fer qui oppose le directeur général de Fraternité Matin, Venance Konan, et les agents de la boîte, le ministère de l’Emploi et de la Protection sociale a décidé de la réintégration de 4 journalistes qui sont des travailleurs protégés. Malgré ce recours hiérarchique contre la décision de l’Inspection du Travail d’Abobo-Adjame ce sont 2 travailleurs protégés que Fraternité Matin a décidé de réintégrer.

Kpan Charles

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